C’est une scène semblable à un film hollywoodien qui a drainé une foule considérable sur le pont de Pétel ce dimanche 25 août 2024, dans la commune urbaine de Mamou. Un conducteur de moto-taxi a malheureusement terminé sa course dans un pont.
Aucune perte en vie humaine, mais la moto reste encore introuvable. Très bouleversé, Amadou Baldé, la trentaine, victime de cet accident, revient sur sa mésaventure.
‘’L’acte s’est produit lorsque je quittais en ville en partant au quartier Pétel, dans la commune urbaine de Mamou. Arrivé au niveau du pont ici, je me suis croisé avec l’un de mes collègues motard. Nous tous on quittait la ville, on partait vers le quartier Pétel. Donc, moi je pensais qu’il allait passer à droite, j’ai laissé là-bas, je suis passé à gauche, entre-temps, lui aussi a laissé la droite, il est venu à gauche encore. C’est là-bas on voulait se cogner. Entre-temps, j’ai essayé de l’éviter, mais en l’évitant, on est entrés en collision un peu.
C’est en ce moment que je me suis dirigé vers le fleuve. Je suis tombé dedans. Je ne roulais pas à vive allure. On est entrés en collision, mais après, lui ne s’est pas arrêté, il a continué son chemin. Mais même s’il s’est arrêté, il ne s’est pas présenté, je peux pas dire qu’il s’est arrêté, parce que je ne l’ai pas vu de mes yeux pour l’identifier. Je ne le connais pas.
Quand je suis tombé moi et ma moto dans le fleuve, ce sont des passants qui ont vu l’action et heureusement pour moi, il y avait un bambou qui était dans l’eau là-bas, c’est sur ce bambou que je me suis agrippé. Après, les gens m’ont dit de me calmer, de ne pas faire des mouvements pour ne pas que ça se détache. C’est ainsi que j’ai suivi le conseil des gens et une personne est descendue, ils ont fait descendre la corde. C’est ça que j’ai pris, ils m’ont fait monter’’, a-t-il relaté, avant de remercier les personnes de bonne volonté qui l’ont aidées à s’en sortir sain et sauf de cette situation.
‘’L’appel que je peux lancer, c’est un appel de remerciement. L’action qu’ils ont fait pour moi aujourd’hui, seul Dieu peut les payer. Je ne peux pas les récompenser, seul Dieu peut les récompenser, parce que sauver une vie, c’est Dieu seul qui connait la récompense. Vraiment, je remercie tout le monde, toute la population de Mamou, les passants et surtout les jeunes de Pétel’’, a-t-il remercié.
Depuis Mamou, Ibrahima Molota SOUMAH, pour Lerevelateur224.com.
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