Suite aux accusations proférées par la coordination nationale des enseignants contractuels de Guinée et le collectif des professionnels de l’éducation à son encontre, Aboubacar Soumah est sorti de sa réserve ce mercredi 11 septembre 2024. Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), qui est accusé d’avoir orchestré une manifestation d’enseignants à Conakry devant le Palais Mohamed V, a botté en touche ces allégations.
Selon Aboubacar Soumah, avant cette manifestation, ces jeunes enseignants (manifestants) l’ont envoyé une correspondance demandant son soutien et d’être leur porte-parole auprès du gouvernement. ‘’Donc, je leur ai dit, si c’est dans le cadre syndical, qu’ils m’adressent une correspondance, moi, je dois engager les choses syndicalement. Donc, je leur ai dit de s’abstenir à toute orientation de manifester, de s’abstenir à toute manifestation. C’est dans ce cadre-là que j’ai déposé une plate-forme revendicative, dans laquelle, je fais allusion à leur cas’’, a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : ‘’Moi, en tant que syndicaliste, je ne peux pas mettre les enseignants dans la rue. Je leur ai dit de suivre la procédure qui est légale. Parce que la procédure syndicale, les principes sont là. Donc, nous, on ne viole pas à ces principes. Nous avons commencé le processus en déposant une plate-forme de revendication’’, a-t-il argué.
Pour clore son intervention, le secrétaire général de la puissante structure syndicale de l’éducation (SLECG) a également proféré quelques menaces à l’endroit des autorités.
‘’Comme le processus est engagé, nous allons suivre ce processus là. Déjà, il y a eu une réaction. Le président du CNDS nous a conviés à une rencontre qui devait se terminer aujourd’hui. Mais fort malheureusement, comme le président vient aujourd’hui, c’est reporté à demain midi. Si à l’issue de ce dialogue là, on ne parvient pas à trouver une solution, là, on continuera le processus jusqu’à ce que toutes les voies de recours soient terminées. C’est à ce moment-là que nous allons envisager une autre forme, en utilisant l’arme tranchante que le syndicat utilise, lorsque toutes les voies de recours sont épuisées’’, a-t-il menacé.
Gnama KABA, pour Lerevelateur224.com.