Alors que les chauffeurs de taxi et transporteurs sont en débrayage depuis le 25 août dernier, le gouvernement et le syndicat n’ont toujours pas trouvé une entente autour des revendications soulevées par les acteurs du secteur des transports routiers. Ce jeudi 29 août 2024, les deux camps se sont encore quittés à queue de poisson.
Depuis le début de cette crise, il faut dire que c’est la deuxième fois que les deux parties se retrouvent au département des Transports sans parvenir à un accord. Pourtant, le 31 août 2024, est la date qui a été fixée par le Gouvernement pour le démarrage du contrôle des permis de conduire, des plaques d’immatriculation et des cartes grises. Mais le Syndicat demande un report, les autorités restent inflexibles de leur côté.
‘’Pour ce qui est de la réunion d’aujourd’hui, entre nous et le ministère des Transports, il faut d’abord dire que nous sommes des partenaires. Quand il y a un problème, qu’on attire leur attention pour qu’on trouve la solution. Le problème était posé pour le renouvellement des permis et des cartes grises. Et comment faire pour avoir des solutions au problème des véhicules qu’il y a en Guinée ? C’est suite à tout ça, que le secrétaire général nous avait reçu la première fois qu’on a fait la réunion. La deuxième réunion d’aujourd’hui s’est très bien passée’’, dira le secrétaire général de la fédération syndicale des transports et de la mécanique générale Elhadj Ousmane Horoya Sylla, avant de rassurer ses camarades et l’ensemble des acteurs concernés que l’espoir est permis.
‘’En matière de syndicats, on ne peut pas avoir toutes les solutions à la fois, mais sur la doléance demandée suite à la correspondance qu’on a adressée au Ministre des Transports et au Gouvernement guinéen, le secrétaire général nous a reçus et on lui a exposé ce qu’on veut. Mais comme rien n’a été conclu aujourd’hui, vous aurez le reste des informations sur la continuité. Et à nos camarades qui nous écoutent aujourd’hui, qu’ils retiennent, que le dossier est sur la bonne voie. On nous a rassurés qu’on peut trouver la solution à notre demande. Mais pour le moment, on ne peut parler de satisfaction. On attend la promesse, puisque nous n’avons pas encore le document en main, mais on a l’espoir, car ce n’est pas n’importe qui, qui nous a reçus au nom du Gouvernement à travers le Ministre des Transports représenté par son Secrétaire général et la dame, qui nous ont dit quelque chose qui ne peut pas se faire’’, a-t-il rassuré.
Selon le syndicaliste, bien avant la date butoir prévue à la fin de ce mois, tout sera fait pour trouver une solution aux revendications des chauffeurs de taxi et des transporteurs.
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