C’est enfin acté, comme annoncé précédemment, par notre rédaction, la conférence des Chefs d’Etat de L’OMVS a eu lieu cet après-midi, par visioconférence.
L’information principale à retenir est la suivante: le poste de haut commissaire adjoint rétabli et attribué à la Guinée, indique une source diplomatique contactée par notre rédaction. La réunion virtuelle qui a réuni les Chefs d’Etat de L’OMVS a été aussi marquée par l’entrée de la Guinée dans le capital des sociétés de l’OMVS. Il est demandé de faire une étude là-dessus.
La Guinée qui traînait des arriérés de contribution au budget de l’OMVS, depuis 2019, qui se chiffre à plus de 2 milliards de francs CFA, vient de payer sa contribution pour 2023 pour avoir le poste de Haut Commissaire adjoint.
Les autres faits marquants, c’est l’adhésion de la Guinée à la SOGED. Société de gestion du barrage Diama. Barrage construit inauguré en 1988 à la frontière entre le Sénégal et Mauritanie. Il sert à disponibiliser l’eau potable pour la ville de Kayes au Mali, Saint Louis au Sénégal et Nouakchott en Mauritanie. Aussi développer l’agriculture irriguée pour les 3 pays. Elle n’a aucune activité qui concerne la Guinée et vit de la subventions des 3 États. La Guinée n’a aucun intérêt à y entrer, rapporte notre source.
L’adhésion également de la Guinée à la SOGENAV. Société de Navigation sur le fleuve est une société chargée de réhabiliter la Navigation sur le feuve de Saint Louis de Sénégal à Ambidedi au Mali en passant par Rosso en Mauritanie. Cette société n’a aucune activité qui concerne la Guinée et est structurellement déficitaire. Elle vit de subventions des 3 États depuis plus de 10 ans. La Guinée n’a pas intérêt à y entrer.
Et enfin, c’est lentrée de la Guinée à la SOGEM : Société de gestion de l’énergie de Manantali est rentable, car elle vend de l’électricité dans les 3 pays. Elle a commencé ses activités avec le seul Barrage de Manantali. Aujourd’hui, elle exploite 3 Barrages (Manantali, Felou et Gouina). Une étude pour l’entrée de la Guinée dans son capital à été validée en 2021 avec la participation du ministère des finances de la Guinée. Le montant à acquitter était tellement grand (plusieurs milliers de milliards de francs CFA) qui correspondait à la valeur actualisée des 3 barrages divisée par 4. Finalement le régime d’alpha condé avait abandonné la suite.
Parler d’entrée de la Guinée dans ces sociétés aujourd’hui, sert juste à adjoindre un autre point à la nomination tant souhaitée pour maquiller un peu, insiste notre source.
Marouane.