Le meeting de New-York sonne-t-il comme un ultime avertissement pour le pouvoir et un camouflet pour les adversaires et rivaux de Cellou?
Dans les annales de New-York, jamais un leader guinéen ou africain n’avait mobilisé autant de monde que l’immense foule que le Président de l’UFDG a drainée à son dernier Meeting. Le décor était inouï et surréaliste, avec des milliers de personnes, chauffées à bloc, aglutinées dans l’enceinte et des milliers d’autres, exaltées, amassées aux abords. Un puissant message, du reste, envoyé au pouvoir qui croit pouvoir faire de Cellou une bouchée, aux adversaires qui entendent profiter du vide de son absence et à de prétendus rivaux, pressés d’occuper sa place ni vacante ni à prendre par le premier venu à la première occasion. La réalité du terrain si tranchante a apporté un cinglant démenti aux propos de salon, aux fanfaronnades dans les médias, aux discours de prétentieux lancés dans une entreprise douteuse de refondation de l’Etat, de recomposition politique automatique, de renouvellement, comme par magie, de ce qu’on appelle, abusivement, la vieille garde politique.
“A beau mentir, qui vient de loin”. Ceux qui ont prédit le déclin de l’UFDG et ont parié sur la fin politique de son Président, El hadj Cellou Dalein Diallo ont passé une mauvaise nuit hier. Eux qui campent devant le cimetière pour voir passer le cercueil de l’UFDG devront attendre longtemps encore pour verser des larmes de crocodile. Le meeting du dimanche 25 août 2024 de l’UFDG à New-York qui n’est qu’un petit aperçu de la force de frappe de Cellou Dalein Diallo et de la suprématie de son appareil sur l’échiquier politique de ces dernières années, met fin aux spéculations tendant à laisser croire à l’hégémonie désormais du CNRD et de ses soutiens zélés. En cela, la grand-messe populaire de New-York est tout un symbole et la preuve éclatante que rien n’est perdu pour le camp de Cellou, en ordre de bataille, rien n’est gagné pour les autres qui crient déjà victoire. Ni les cabales immondes du pouvoir ni les actes de défiance ridicules d’anciens de l’UFDG acquis à la cause du pouvoir de transition, n’ont réussi à ébranler la détermination, la conviction et la fougue des militants et sympathisants de Cellou Dalein Diallo qui, lui-même, garde intacte sa popularité et continue de bénéficier de la confiance de ses millions de partisans. On a même l’impression qu’à l’image du roseau, le leader incontesté et indéboulonnable de l’UFDG peut plier, par moments, si nécessaire, mais ne rompt jamais, ne cède pas, encore moins n’abdique devant l’adversité sauvage et les défis ardus.
Avant lui, d’autres aussi s’étaient rendus à New-York et s’étaient essayés à l’exercice de la mobilisation, s’étaient soumis à un test de popularité, avaient jaugé leur poids sur la balance du parti, l’on a vu qu’à la place du plébiscite escompté, ce fut une scène de lapidation publique et des huées dégradantes. La Guinée est le pays des bergers sans troupeaux.
Le peuple de L’UFDG a démontré à la face du monde que El hadj Cellou Dalein Diallo, demeure le seul maître à bord, auquel nul ne peut contester la légitimité de diriger le parti pas plus qu’il serait possible de lui disputer ses électeurs qui n’ont d’yeux et de coeur que pour lui. Tous ceux qui ont pu en douter et ont nourri l’illusion de le surclasser et supplanter ont fini dans les poubelles. Il en sera de même pour le “dernier des mohicans” qui, étourdi par ses fonctions ministérielles, désireux de donner des gages à son nouveau mentor, fait de L’UFDG et du Cellou bashing. Du bruit pour rien ! L’on a juste oublié d’où on vient et qui nous a fait roi. Un adage nous apprend : “Dès qu’un aveugle retrouve la vue , il jette, instinctivement, le bâton qui l’a aidé toute sa vie.”
La dissidence de quelques brebis galeuses “une tempête dans un verre d’eau”, relève d’un instinct de survie personnelle et consiste seulement à appâter et épater le palais afin de demeurer dans ses petits papiers.Tant que le Président de l’UFDG n’était pas sorti du bois, n’était pas allé à la rencontre de ses ouailles, la confusion aurait continué à régner, la surenchère aurait eu un écho encore, le suspense aurait perduré, peut-être. Hélas, c’est la fin de l’histoire d’une grenouille qui s’est voulue aussi grosse qu’un éléphant.
Quant au pouvoir, l’UFDG l’a affronté dans un duel à distance en lui démontrant qu’il est toujours debout et fort alors qu’il avait acquis la certitude de l’avoir affaibli et découragé dans son combat.
On peut conclure que tel le sphinx, l’UFDG renaît toujours de ses cendres, à la différence de ses adversaires et concurrents, il ne clame pas sa puissance, ne décrète pas sa légitimité, il en donne la preuve irréfutable, en fait la démonstration publique, comme pour donner raison à Wole Soyinka: “le tigre ne proclame pas sa tigritude, il bondit sur sa proie et la dévore”.
Le Tigre Cellou, bondit toujours, et à temps, sur chacune des proies qui entrave son chemin et veut contrarier son destin.
Un homme averti, en vaut mille.
L’édito in lerevelateur224.com