Dans la nuit de jeudi à ce vendredi 09 août 2024, un incendie s’est déclaré dans un atelier de menuiserie, avant de se propager dans une boutique au quartier Boma, dans la commune urbaine de N’Zérékoré. Saisis de cette urgence, les sapeurs-pompiers sont restés intactes, à cause de l’immobilité de leur engin.
D’après les sinistrés, les pertes enregistrées s’élèvent à 65 millions de francs guinéens dont 50 pour le propriétaire de l’atelier de menuiserie. Interrogé, l’un des sinistrés qui est d’ailleurs le plus touché par cet incendie, sollicite l’aide des autorités, ainsi que des personnes de bonne volonté.
‘’Moi, je suis menuisier. Dès fois, je gagne des commandes pour faire des lits, des portes à vendre, ainsi de suite. C’est comme ça on arrive à gagner un peu, un peu. J’ai 5 à 6 apprentis. Depuis la journée d’hier, on était là en train de travailler. Il y a certains qui disent que s’il y a masse, c’est parce qu’il y a des mauvaises installations. Mais moi, ce sont les agents de l’EDG qui ont fait mes installations. Après le travail, on est tous rentrés. C’est à partir de 00h, on m’appelle, pour me dire qu’il y a feu chez moi. Je me suis précipité pour venir, mais à mon arrivée, j’ai vu que les flammes avaient déjà débordé. Il a fallu l’intervention des voisins, les citoyens du quartier avant d’éteindre les flammes.
Je suis allé voir les sapeurs-pompiers, ils m’ont dit que leur véhicule était en panne. Que je ne suis pas le seul, d’autres sont allés là-bas, c’était la même chose. Donc, je suis revenu en courant. Vraiment, c’est grâce aux gens du quartier, que la maison-là n’a pas pris feu aussi. Parce que l’atelier était déjà parti en fumée. Et ce qui a été notre préoccupation, c’était de tout faire pour ne pas que le bâtiment prenne feu.
Où je suis là, franchement, je suis sous le choc. J’ai perdu plus de 50 millions de francs guinéens. Parce que j’avais le contrat des gens qui m’ont donné les avances, j’avais plus de 100 table-bancs à faire, les portes, des lits et voilà que tout est parti, même un morceau de bois n’a pas pu être sauvé.
Donc, vraiment, je fais appel aux autorités, ainsi qu’aux personnes de bonne volonté, de m’aider pour que je puisse reprendre mon travail, afin d’exécuter les travaux des gens. Vraiment, les mots me manquent’’, a lancé Alexis Délamou.
Sous le choc, la seconde victime n’a pas pu se prononcer. Cependant, l’un de ses frères a fait savoir que leur perte s’élève à 15 millions de francs guinéens.
Depuis N’Zérékoré, JOB BEAVOGUI, pour Lerevelateur224.com.