Les fidèles musulmans du monde ont célébré ce mercredi 10 avril 2024, la fête de l’Aïd El-Fitr marquant ainsi la fin du mois de Ramadan. A cette occasion, les fidèles musulmans de Guinée se sont fortement mobilisés pour accomplir leur devoir religieux en accomplissant la grande la prière.
Au terme de cette prière à l’école Franco-arabe de Tanènè Mosquée, notre reporter a tendu son micro à N’Fanly Camara, ex conseiller communal de Matoto et responsable du parti de Sidya Touré, l’union des forces Républicaines (UFR).
Dans sa communication, il a mis un accent sur l’importance du sermon de l’Imam qui a prôné la justice, la vérité, l’unité nationale et le respect de la parole donnée. Selon lui, sans le respect de ces valeurs sociétales, aucun développement ne peut être possible.
‘’En toute sincérité, j’ai été marqué par le sermon de l’Imam, parce que dans le sermon, il a dit quelque chose qui est extrêmement important, la justice et la vérité. Et qu’aucun développement n’est possible sans la cohésion sociale, sans l’acceptation de l’autre. Il faut que des musulmans se considèrent comme des frères, qu’ils se donnent la main et qu’ils regardent ensemble dans la même direction, qu’ils ont une même vision. Le sermon était très clair, on a dit sans la justice, sans la vérité, aucun développement n’est possible. Et puis, surtout le respect de la parole donnée. On doit respecter la parole donnée, ce que les gens ont eu à dire, ils sont tenus de respecter cela et ça n’a rien avoir avec les lois, mais ça fait partie de la valeur humaine. Donc, la grandeur d’une personne se mesure aussi par le respect de sa parole donnée, de son engagement’’, a-t-il indiqué, avant d’inviter les guinéens à cultiver la paix, la cohésion sociale et le pardon et l’acceptation de l’autre.
‘’Ce que je voudrais dire à la population guinéenne, il faut qu’on s’accepte, il faut qu’on se pardonne, il faut qu’on se considère comme des frères et qu’on sache que le développement est communautaire. Pour qu’il y ait le développement, il faut qu’il y ait la cohésion sociale. Il faut que les gens s’acceptent, il faut qu’on essaye de surmonter certaines considérations, certains préjugés erronés. On vient de voir ce qui s’est passé au Sénégal, ils se sont mis au-dessus de certaines considérations, ils ont accepté de se battre pour consolider des acquis. Donc, je vais dire à tout le monde que les gens acceptent de se battre dans ce sens et qu’on accepte qu’on se pardonne et qu’on regarde dans la même direction’’, a lancé N’Fanly Camara.
Facinet CAMARA, pour Lerevelateur224.com.