En Guinée, la grève annoncée par le mouvement syndical guinéen risque de coûter de la quinine à la junte au pouvoir. Et pour cause : après la FESABAG qui a invité les travailleurs des banques de respecter le mot d’ordre, le Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), dirigé par le Camarade Aboubacar Soumah vient lui aussi de demander aux enseignants de rester à la maison à partir du lundi 26 février prochain.
Cet appel du bouillant Syndicaliste Aboubacar Soumah intervient quelques heures après la condamnation de Sékou Jamal Pendessa, Secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée, par le tribunal correctionnel de Dixinn, à 6 mois de prison dont 3 assortis de sursis.
‘’Le bureau exécutif national du grand SLECG demande à l’ensemble de tous les coordinateurs régionaux, les Secrétaires Généraux des Unions Communales/Préfectorales, des membres du bureau exécutif national, de prendre toutes les dispositions nécessaires pour le respect scrupuleux de l’avis de grève générale illimitée lancé par le mouvement syndical pour le Lundi 26 Février 2024, sur toute l’étendue du territoire national.
Pour le bureau exécutif national du grand SLECG, le Camarade Secrétaire Général Aboubacar Soumah, le droit ne se donne pas, il s’arrache. Ne vivent que ceux qui luttent’’, lit-on dans la plateforme du puissant Syndicat de l’éducation.
C’est donc dire que les choses se compliquent davantage pour la junte au pouvoir. Les prochains jours seront décisifs pour la Guinée.
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