Les coupures intempestives du courant électrique n’impactent pas que les activités des autres métiers. A Kindia, les médias locaux en sont également victimes. Sur les 6 radios qui sont installées, seulement une qui fonctionne à merveille. Les autres peinent à fonctionner normalement.
En tout cas, c’est le constat fait par notre correspondant régional qui a fait le tour de quelques médias de la place. Les portes de certaines radios sont déjà fermées, tandis que dans d’autres, on ne trouve qu’une ou deux personnes dans les salles de rédactions. Interrogé, le directeur général de la radio Komodor FM explique le calvaire auquel son média est confronté.
‘’Les impacts sont énormes par rapport à tout ce qui se passe dans les médias. Mais c’est dans la plupart des villes du pays. Vous savez, les radios locales d’ici ne sont pas comme les autres radios. C’est des radios qui vivent à travers se qu’elles obtiennent en matière de spots publicitaires, des services que nous rendons à ces différents partenaires. Mais c’est que l’argent qui rentre n’est pas assez, ne peut pas tenir la radio et nous ne pouvons pas alimenter le groupe électrogène, même si vous en avez, car ça devient très compliqué, parce qu’imaginez, quand le courant part à 7h, ça ne revient souvent qu’à 16h ou 17h. Chez nous par exemple, la radio est carrément éteinte. Certes les auditeurs chaque fois nous appellent pour nous dire de se battre pour qu’il y ait cet accès au niveau de notre média, mais ça devient très compliqué, parce que non seulement nous n’avons pas les moyens, mais aussi il y a des difficultés liées à l’obtention aussi des marchés.
En gros, les programmes ne sont pas respectés, les émissions ne sont animées, dès fois même aux heures de diffusions des spots, ça devient très compliqué avec nos partenaires qui nous appellent sans cesse. Au niveau des travailleurs, c’est un autre grand souci, parce que vous savez, la radio, ça retient quand c’est bien alimentée, quand ça émet, quand ça travaille, mais ça fait deux semaines de non activités.
Les journalistes, ceux qui ont le temps, ne viennent qu’à partir de 16heures voire même 17heures comme vous le constatez déjà. Mais depuis que ces coupures intempestives du courant électrique ont démarré, c’est que le personnel ne vient pas comme il faut’’, a déploré Aboubacar Bountouraby Dramé.
Poursuivant, il invite les autorités à s’impliquer davantage, afin de vite résoudre ce problème de courant.
‘’Le gouvernement doit s’impliquer à fond pour résoudre ce problème de courant. D’ailleurs, c’était devenu une habitude pour nous, on travaillait avec de l’électricité, certains même n’ont pas pris le temps chercher des groupes électrogènes. Donc, d’alimenter la cité, parce que s’il y a le courant, on pourra travailler de façon constante. Mais aussi à l’endroit des partenaires, avec qui on pourra parapher des contrats pour que les choses aillent dans les meilleures conditions. Donc, nous lançons des appels à tous les partenaires qui peuvent nous accompagner dans notre alimentation, pour que notre média puisse fonctionner de façon normale’’, a-t-il lancé.
Depuis Kindia, Amara dji SYLLA, pour Lerevelateur224.com.
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