Aussi longtemps que la chaîne de commandement sera défaillant, les problèmes d’urbanisation, de gestion domaniale et de salubrité publique vont demeurer insoluble en Guinée.
L’État n’est là que pour sanctionner pour ne pas dire punir les administrés tout en accordant impunité totale à ses administrateurs.
Les victimes du manquement, de la défaillance de l’État sont coincés entre des administrateurs corrompus, laxistes et un État m’existant quasiment, que de nom.
Les cadres qu’ils relèvent de l’administration concentrée ou déconcentrée du pays, ignorent tout de ce que s’est que la notion de redevabilité dans l’exercice de leur fonction. Qu’ils soient élus ou nommés, leur sport favoris consiste à se servir, à racketter les populations et non de servir honnêtement et loyalement.
L’occupation du domaine public, le spoliation de l’État de son patrimoine ne se font jamais à l’insu des cadres chargés de rendre service à la ´population tout en veuillent au respect de la loi et à la préservation de l’intérêt de l’État.
Au lieu d’identifier et sanctionner les cadres véreux, sans scrupule, qui agissent au nom de l’État pour induire en erreur, tromper et abuser les citoyens, l’État préfère faire subir à ceux-ci, une double peine sans voie de recours pour les personnes lésées.
Pour que l’anarchie, le laisser-aller dans les domaines cités ci-dessus s’arrêtent, l’État doit assainir son propre environnement.
Si non, les guinéens vont continuer à se faire abuser doublement par les cadres véreux et l’État irresponsable.
Sow Boubacar, Switzerland