Bravo à la cour constitutionnelle Kenyane qui déclare que dans le cadre du projet de réforme institutionnelle entraînant la modification de la constitution du pays, initié par le Président Kenyan, que ce dernier, je cite « Ne peut pas être à la fois, initiateur et arbitre ».
La cour ajoute dans sa décision que le comité mise en place à cette fin, servant de constituant, « est illégal car, le peuple kenyan reste le seul constituant souverain ».
Rappelons que c’est la cour suprême de ce même pays qui avait invalidé l’élection présidentielle du 08 août 2017 obligeant le même Président à se soumettre à une reprise de l’élection dont il était déclaré vainqueur.
Quand on se rappelle que Obama est originaire de ce pays, lui qui s’adressant aux dirigeants africains, faisait remarquer que l’Afrique n’avait pas besoin d’hommes forts; mais des institutions fortes, on peut dire qu’en la matière, le pays de ses ancêtres, semble être sur la bonne voie.
Un pays entier ne peut pas être livré aux humeurs, au bon vouloir et au caprice d’un seul homme, fut-il un professeur sortant de La Sorbonne.
Il n’y a en effet, pas de fatalité, ceux qui veulent, peuvent. Il faut juste avoir des femmes et des hommes patriotes, courageux et responsables.
Malheureusement, c’est cette denrée essentielle qui manque désespérant en Guinée. Les élites et les pseudos institutions qu’elles dirigent sont toutes inféodées à un seul homme qui s’attribue le droit de vie et de mort sur tous les guinéens. Dommage !
Sow Boubacar, Switzer land