Chez confrères de FIM FM, le président de la commission éducation de l’assemblée a ce mercredi, décrit la situation de l’éducation guinéenne. Pour Gouressy Condé, ’État de santé de notre éducation est préoccupant, c’est pourquoi il sollicite l’organisation des états généraux du secteur.
‘’ l’enseignement va mal et je ne suis pas sûr en tant qu’enseignant moi-même, qu’en 15 ans que nous puissions relever ce défi. Faudra-il commencer le travail ? La domination du privé sur le public n’est pas un bon indicateur.(…) et les programmes ne sont pas interconnectés, c’est-à-dire, qu’on ne sait pas exactement ce qu’on enseigne à ratoma. Si ce même programme est enseigné à Coyah. Encore une fois la situation qui se présente devant nous est préoccupante. C’est préoccupant pour le gouvernement, c’est préoccupant pour l’Assemblée nationale, c’est préoccupant pour les parents d’élèves, pour les syndicats, pour les citoyens donc une raison pour que ces états généraux ne soient pas confisqués par le gouvernement, il faut que les états généraux soient organisés par l’Assemblée nationale en tout cas, ou que l’Assemblée nationale soit partie prenante.(…..) nous ne revendiquons pas l’héritage en la matière ou la décision en la matière mais nous voulons suivre et accompagner.’’
Cependant Gouressy Condé souhaiterait que ces états généraux de l’éducation se démarquent des autres.
‘’ je souhaite que les états généraux se préparent et que ce soit annoncé une année en avance et que les commissions soient mises en place et les commissions d’observations et d’évaluations soient envoyées sur le terrain. Les commissions d’enquêtes et d’interrogations soient constituées qu’on ne vienne pas dans une salle un beau matin pour dire voilà les états généraux et voilà la conclusion. C’est ce qu’on n’a l’habitude de voir.’’
Ibrahima Camara
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