Et pourtant le dernier communiqué du conseil des Ministres est précis, concis et clair. Le Chef de l’État a instruit ses Ministres à ne pas s’immiscer, s’ingérer, et ou ne pas avoir des candidats favoris dans la course au fauteuil de la présidence de la fédération guinéenne de football.
Sans immixtion, le Conseil appelle au respect des statuts de la FIFA, de la CAF et de la Feguifoot pour éviter à la Guinée d’être sur le banc des institutions internationales avec leurs cortèges de sanctions.
S’il arrivait à notre football d’être sous le coup d’une suspension quelconque liée au non respect des différents statuts observés par la feguifoot et par le laisser-faire garantit par l’État, le premier à faire les frais n’est autre que l’État lui-même. D’où, la précaution recommandée par le communiqué n’a pas été fait à coup de tête.
Et d’ailleurs cette communication gouvernementale fait suite au dernier acte pris par la FIFA , qui sème d’énormes doutes et présage un avenir incertain pour notre football.
C’est pourquoi le conseil a invité les membres statutaires à conformer leurs décisions aux actes juridiques des instances qui régissent le football.
Jusque-là, il n’ya aucun soupçon ni une quelconque volonté de l’État de soutenir ou de disqualifier un candidat ou une candidature.
Et cet appel de l’État ne peut en n’aucun cas avoir un parfum d’ingérence.
Cependant, il est important de rappeler et d’insister que l’État doit prévenir les crises sans possibilité pour lui d’arbitrer mais d’attirer les attentions. Car c’est le premier partenaire quand il s’agira des infrastructures et autres, et la première victime en cas de problèmes.
Cherchons à comprendre mieux et sortons du piège !
Mohamed Fofana.