Selon une note de service prise par le ministère en charge de l’Éducation pré-universitaire, les frais d’achat des tables de banc, les frais d’obtention des attestations et des diplômes ont été annulés et rendus gratuits conformément aux recommandations au plan de riposte contre la covid-19.
Malgré cette interdiction, à faranah, cette mesure n’est pas respectée à en croire ces nombreux témoignages recueillis sur place.
“Effectivement, nous, on a acheté les attestations de diplôme du BEPC à la DPE, c’est à la maison que j’ai appris de mon grand frère qui est enseignant qu’elles sont gratuites. Mais Ils nous ont exactement fait payer. Et nous avons aussi des amis dans d’autres écoles qui ont payé des frais de banc” témoigne un élève sous anonymat.
Selon un directeur d’école, même si le département interdit pour cette année spéciale, ils sont obligés de faire le contraire à cause du manque d’accompagnement par ledit département.
“Qu’est-ce que nous allons faire s’il y’a d’autres élèves qui viennent d’ailleurs qui n’étaient pas prévu par nous? Ces nouveaux là, nous sommes obligés de leur dire de payer les bancs, parce que dans nos registres, ils ne sont pas prévus. Quand il y a un nombre de plus que celui qu’on a prévu il faut que ceux qui ne sont pas concernés payent,’’ nous a-t-il fait savoir.
Un autre, qui est directeur d’école dans une sous-préfecture de Faranah, avait refusé d’obtempérer. Pour lui, il faut que ses chefs eux-mêmes viennent dans la communauté pour leur dire à nouveau de payer ces frais.
“Moi je ne pouvais pas le faire au moment où j’avais une fois dit à la communauté que ces frais sont devenus gratuits, et les revenir à nouveau pour qu’ils paient, ça je ne pouvais pas le faire” martèle t-il.
A niveau du secteur éducatif à Faranah, ce n’est pas le seul problème qui prévaut. D’autres problèmes font osciller les yeux notamment, la confiscation des salaires de certaines personnes qui sont décédées ou paralysées, confie une autre source.
Iso Abdoul Latif