L’information a été annoncée par l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSS). La République de Guinée vient de confirmer son premier cas de Mpox ce lundi 2 septembre 2024. Il s’agit d’une fillette de 7 ans, originaire de Koyamah, dans la commune de Macenta, située en région forestière.
Cette information a été confirmée par le centre de recherches en virologie de Guéckédou, qui a publié la fiche de résultats individuels.
La recrudescence du mpox en Afrique, qui touche la République démocratique du Congo (RDC) et d’autres pays du continent (notamment le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda), et l’apparition d’un nouveau variant (1b) ont poussé l’OMS à déclencher le 14 août dernier, son plus haut degré d’alerte sanitaire mondiale.
Le 13 août 2024, Africa CDC, l’agence de santé continentale de l’Union Africaine, a renforcé le niveau d’alerte du continent face à l’épidémie de Mpox, autrefois appelé variole du singe, déclaré ‘’urgence sanitaire publique de sécurité continentale’’. L’Organisation mondiale de la santé a suivi le pas le lendemain en déclarant une ‘’urgence de santé publique de portée internationale’’ (PHEIC). C’est la deuxième alerte de l’OMS sur la variole du singe après une première proclamée de juillet 2022 à mai 2023.
Le Mpox est endémique en Afrique centrale et de l’ouest. L’épidémie actuelle s’est développée en RDC qui concentre 96% des cas et 97% des décès à l’échelle du continent. Mais elle se propage rapidement, passant de 7 146 cas en 2022 à 14 957 en 2023 pour atteindre plus de 20 000 cas depuis le début de l’année 2024 dans au moins 13 pays africains. Parmi eux, des pays jusque-là jamais touchés par la maladie comme le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda.
Madiou.