L’Union des Radiodiffusions et Télévisions Libres de Guinée (URTELGUI) a renouvelé son bureau exécutif le vendredi 16 août dernier. A la surprise générale, Kabinet Condé, a, au nom du groupe Hadafo médias, en compagnie de ses collègues Mohamed Mara, Tamba Zacharie Millimono et Jacques Lewa Leno, claqué la porte. Toute l’assemblée, d’une même voix, a accepté leur décision.
Quelques après cette scène inédite qui révèle la division au sein de la corporation, Boubacar Ramadane Barry, Journaliste-présentateur dans un média de Mamou, déplore cette élection.
‘’En Guinée, si n’on arrive pas à se donner les mains, surtout nous la coopération, je veux dire les médias, c’est que nous sommes voués à l’échec. Donc, je crois bien qu’il fallait d’abord chercher à libérer les médias bloqués avant vraiment de penser à organiser une élection, surtout reconduire un président. Il faut qu’il y ait l’union, il faut qu’il y ait l’entraide mutuelle entre nous. Il y a priorité d’abord. La priorité, c’était d’abord de libérer les médias bloqués. Si par exemple ces médias étaient libérés comme Espace, Djoma, Fim FM, je crois là où nous sommes arrivés, Hadafo médias n’allait pas se retirer dans la salle. Je crois, c’est des médias qui sont frustrés actuellement. C’est parce qu’on ne voit pas l’accompagnement, les autres médias n’arrivent pratiquement à accompagner les autorités. Et on aime dire, quand tu vois un oiseau sur la tête de ton ami, il faut dire dégage toi sur nos têtes et non sur la tête de mon ami. Si ça continue comme ça, on risque de fermer toutes les radios de la République. Il faut qu’il y ait d’abord l’entente entre nous, la cohésion, l’unité entre nous, l’entraide mutuelle comme je viens de le dire, avant vraiment de penser disons à une élection’’, a-t-il déclaré, avant d’adresser un appel particulier au patron de l’URTELGUI et à son équipe.
‘’C’est dans la masse qu’on peut trouver le poids. L’union fait la force, c’est pas un simple slogan. Si vous voyez beaucoup de médias ont été fermés, c’est parce que quelque part, l’union a manqué. L’unité a manqué entre nous. Regardez aujourd’hui si par exemple, Journalistes que nous sommes, les autorités organisent les activités et qu’on décide unanimement de bouder ces activités, ils allaient vraiment penser à résoudre les problèmes. Donc, moi je demande au premier responsable, à l’ensemble de la coopération, d’abord, l’unité entre nous. Le vivre ensemble’’, a-t-il lancé.
Depuis Mamou, Ibrahima Molota SOUMAH, pour Lerevelateur224.com.
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