Bientôt, trés prochainement, Dieu merci, la fin inéluctable des juntes militaires sauvages au pouvoir, au Niger, au Mali, au Burkina, coalisées dans une organisation squelettique et fantomatique, baptisée AES, car le dernier rempart que constitue, jusqu’à maintenant le groupe Wagner, se prépare à rallier la Russie où il est appelé, derechef, en renfort face à la grande offensive ukrainienne, inattendue, dans la région de koursk, en Russie.
Ainsi, les États qui en avaient fait leur paravent et lit militaires, leur joker sur le champ de bataille, leur foudre de guerre, à tout va, se retrouveront-ils orphelins, disloqués, devant compter désormais sur leurs propres forces qui, même combinées à celles d’appoint, des mercenaires russes, clairsemées et avant-gardistes, demeurent inopérantes et vulnérables. Alors, il faut imaginer ce que pourraient être maintenant les armées des États dit fédérés qui n’existent que sur le papier, deboutées sur tous les fronts, sans leurs “instructeurs” devant elles comme guides, appelés à faire leurs guerres par procuration.
Les “amis fidèles” et “partenaires loyaux” russes, mobilisent toutes leurs forces, aussi bien Wagner que les forces spéciales tchétchènes pour repousser les troupes ukrainiennes entrées sur leur territoire. On parle d’un contingent estimé à 1000 hommes, avec des chars, des blindés, du côté de l’état major des forces russes.
Peut-être aussi que la Russie, après la bataille de Tinzawaten lors de laquelle, de nombreux mobilisés de Wagner, ont perdu la vie, entend mettre fin au bain de sang, car le cycle de la mort pour ses ressortissants mercenaires ne fait que commencer sur un terrain où l’ennemi, manifestement, a le vent en poupe, au cas le statu quo est maintenu.
Quoi qu’il en soit, à ce stade, l’heure de vérité pour les putschistes, retranchés derrière des unités importées, a sonné, surtout la fin de régimes totalitaires et liberticides qui écument le Sahel est imminente, car sans arrière-garde militaire étrangère, à présent, ni légitimité populaire, on voit mal comment survivront ces pouvoirs arbitraires, fondés sur la répression, maintenus par la force et la terreur.
La Fin de clap pour un scénario mal écrit, autant que mal joué, va arriver plus tôt que prévu pour des Etats spoliés, des peuples opprimés. Dieu est grand et se range toujours derrière les faibles.
Ouf!
Samir Moussa