Le président du Conseil national de la transition a animé le mercredi 7 août dernier, une conférence de presse dans un hôtel chic de la presqu’île de Kaloum. Face à la presse, Dr. Dansa Kourouma s’est exprimé sur l’avant-projet de la nouvelle constitution, dont le résumé du contenu a été présenté la semaine dernière, lors d’une plénière du CNT.
Interrogé sur la question de la candidature ou pas du président de la transition, des membres du CNRD, du CNT, du Gouvernement, et des autres institutions issues du coup d’Etat du 5 septembre 2021, le président du CNT a été vague. Pour lui, nulle constitution dans le monde, d’un pays en transition, n’a énuméré une liste de personnes qui peuvent ou ne peuvent pas être candidates.
Au lendemain de cette conférence du président du CNT, le président de la commission Communication de l’ANAD s’est confié à notre rédaction ce jeudi 8 août. Pour Souleymane Souza Konaté, Dr. Dansa Kourouma n’est qu’un simple confusionniste qui ne cesse de créer des confusions au sein de l’opinion publique.
‘’Dansa est un confusionniste, vous vous souviendrez que dans le cadre du projet du troisième mandat, il avait commencé avec le même cheminement pour dire qu’il appartenait au peuple de décider, alors que M. Alpha Condé n’avait rien dit en ce qui concerne sa candidature. Donc, ce n’était pas bien de lui prêter des intentions, aujourd’hui, il reprend avec la même formule.
Nous disons simplement que par pudeur, ce monsieur doit accepter de se taire, parce que toutes les fois qu’on a eu des problèmes dans notre pays, Dansa est à la base, il a alimenté les crises. Tous les présidents de la CENI (Commission électorale nationale indépendante dissoute) qu’on a connus dans notre pays, ont été désignés par ce homme-là, tout le monde connaît le rôle joué par le président de cette institution, dans le cadre du hold-up électoral, de la falsification des procès-verbaux’’, accuse-t-il.
Mieux, le porte-parole du président de l’UFDG Elhadj Cellou Dalein Diallo a adressé un message fort au général Mamadi Doumbouya.
‘’Le général Mamadi Doumbouya, qui est un officier militaire, il connaît les conséquences du parjure. Nous disons qu’il n’est pas intelligent de sa part d’aller dans ce sens. C’est pourquoi, nous disons très clairement que les intentions sont désormais connues. Et toutes les actions initiées, qui concourent à la confiscation du pouvoir, se verront opposer à une réaction ferme de la part des Guinéens, dont la majorité est aujourd’hui déterminée à ce que l’alternance démocratique, le respect des libertés et la construction d’un État de droit, soient signalisés dans notre pays.
Nous disons encore une fois de plus, que la charte de la transition est très claire: ni le président Mamadi Doumbouya, ni un membre du gouvernement, ni un membre des organes de la transition, ne peut être candidat à une quelconque élection. S’ils décident d’outrepasser, ils trouveront les forces vives fortement engagées à ce que le principe de l’alternance démocratique soit une réalité dans notre pays’’, a-t-il averti.
Gnama KABA, pour Lerevelateur224.com.