Le brevet d’étude du premier cycle (BEPC) session 2024 a pris fin ce jeudi 20 juin 2024 sur l’ensemble du territoire national. Cette année, 172 199 candidats dont 45% de filles ont affronté cet examen. À Mamou, notre correspondant basé dans la région, a recueilli les réactions de quelques candidats après la dernière épreuve.
Rencontrée au sortir de son centre, Fatoumata Camara assure avoir bien répondu aux questions posées durant cet examen, même si elle dit n’avoir pas été à la hauteur en physique.
‘’Je suis animée d’un sentiment de satisfaction, parce que depuis qu’on a commencé, je peux dire que les épreuves n’étaient pas du tout assez dures, en tout cas, pas pour moi. La seule matière qui m’a fatiguée, c’est la physique. J’ai bien travaillé et j’espère que mes amis aussi ont bien travaillé et j’espère que cette année, nous allons tous avoir le BEPC. La recommandation auprès du gouvernement, c’est de nous aider lors de la correction au niveau de la physique. Parce que franchement, ça fait couler la sueur dans les salles. Beaucoup de personnes se plaignent de ça. On n’a pas bien travaillé en physique. Je souhaite que ce cri de cœur soit pris en compte. Je souhaite bonne chance à moi et à tous mes camarades’’, a-t-elle formulé.
Même son de cloche chez Bintou Conté. Elle, le sentiment qui l’anime, ‘’c’est qu’aujourd’hui je suis très heureuse. Parce que les sujets ce sont bien passés et dans notre centre, il n’y a pas eu de fraude, ni d’autres incidents mineurs ou majeurs. Donc, cette année, on a l’espoir que le BEPC on va assurer. Comme ma camarade vient de le dire, j’ai aussi été confrontée à une difficulté liée à la matière qu’on appelle physique. Ça m’a beaucoup fait souffrir. Surtout là où il y a un petit exercice là, c’est cette partie qui m’a beaucoup fatiguée, parce que il y a beaucoup de puissances là-bas, c’est ça. Le message que j’ai envers le ministre, d’abord, je le remercie, les sujets étaient bien composés, pas très faciles, pas très difficiles aussi. Mais on a fait de notre mieux. Ensuite, j’adresse un message particulier aux correcteurs, ce n’est pas pour juste regarder nos copies et puis passer, c’est de bien vérifier le contenu avant de donner une note, pour ne pas qu’ils regardent une seule partie et laissent d’autres. Quant à mes camarades, je leur dirai de ne pas perdre l’espoir, car celui ou celle qui a travaillé va avoir. Et ceux qui ne vont pas l’avoir, l’année prochaine ça ira. Parce que l’échec aussi nous donne une leçon’’, a-t-elle lancé.
Kouyaté Ibrahima est aussi candidat évalué au centre d’examen Elhadj Aboubacar Doukouré. Il a hâte d’avoir son BEPC, car dit-il, ses parents ont assez souffert pour lui.
‘’Pendant ces 5 jours, j’ai bien travaillé et j’ai l’espoir que je l’aurai. Notre centre ici et dans la plupart des centres d’examens de Mamou, je peux vous dire que c’est la physique qui n’a pas beaucoup marché, puisque c’était complexe. Je ne dirais pas que nous n’avions pas vu en classe, mais ça n’a pas été facile de l’aborder. Notre message envers le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, c’est de bien regarder les copies et de les corriger, vu que la plupart des candidats n’ont pas travaillé en physique’’, a-t-il recommandé.
Depuis Mamou, Ibrahima Molota SOUMAH, pour Lerevelateur224.com.
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