En marge de la célébration de la célébration de la journée internationale du travail, le secrétaire régional de l’Union des travailleurs de Kindia a fait un tour dans plusieurs services et bureaux syndical ce mercredi 1er mai 2024. Objectif, s’enquérir de la réalité de mobilisation des travailleurs, mais aussi, écouter ces derniers sur les difficultés dont ils sont confrontés dans leurs secteurs respectifs.
En tout cas, c’est ce qu’a affirmé le secrétaire régional de l’Union des travailleurs de Kindia. Selon lui, le sentiment est partagé par les camarades syndicaux des différents secteurs rencontrés.
‘’Le but est d’évaluer les sections syndicales, les chefs de services sur le terrain, pour voir s’il y a eu mobilisation, l’engouement, jusqu’à quel niveau les gens adhèrent à la CNTG. Franchement, j’étais très heureux, parce que j’ai vu les chefs de services partagés avec moi leurs sentiments pour la CNTG avec la lutte pour les 35% qu’ils ont bénéficié. Donc, ils reconnaissent tous l’effort de la CNTG dans ces prises de décisions’’, a déclaré Elhadj Bangaly Camara.
Poursuivant dans son intervention, il a rappelé aux travailleurs que le 1er mai est une journée de concertation et de plaidoiries, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des travailleurs guinéens.
‘’C’est que, quand on dit fête du 1er mai chômé et payé, les gens pensent qu’il faut rester à la maison. Administrativement, les bureaux doivent être fermés, mais syndicalement, tout le monde doit être à son bureau de travail. Nous venons pour leur rencontrer, parce que nous, nous venons avec des documents et informations. Eux aussi, ils ont des informations qu’ils doivent nous communiquer pour remonter au niveau national. Vraiment, ce tour a été un succès, et avec ça, chaque année, on peut faire des améliorations. Améliorer pour permettre aux jeunes d’apprendre qu’est-ce que le syndicat, comment est organisée la CNTG, car il y a plusieurs structures syndicales qui existent à Kindia, mais elles ne peuvent pas s’organiser comme nous, c’est ce qui nous donne la force’’, a-t-il ajouté.
Selon le secrétaire régional de l’Union des travailleurs de Kindia, plusieurs secteurs sont confrontés à d’énormes difficultés. Pour lui, il faut de grands efforts pour les venir en aide.
‘’Vous voyez ce qui se passe dans le secteur de la boulangerie, ils paient les contributions diverses, ils paient la taxe à la commune. Cependant, ils ont tout fait pour avoir une place publique où les boulangers peuvent se regrouper et vendre le pain, ils (les autorités) ne le font pas. Donc, c’est des choses à condamner et nous aussi, il faut qu’on en fasse un rapport pour qu’on rencontre les autorités, afin de poser concrètement le problème.
Au niveau du transport aussi, il faut une brigade de contrôle à la gare routière, pour contrôler l’état des chauffeurs, mais aussi, une brigade routière pour prendre en infraction les coupeurs de route et tout ce qui sans suit. Les tracasseries policières là aussi, il faut que les gens mettent leurs véhicules en règle. Toutes ces tracasseries, parce que les véhicules ne sont pas en règle. Quand tu sais tu es en position de faiblesse et que tu es arrêté, tu es obligé de donner de l’argent pour passer. Vraiment, il y a tellement de problèmes dans ce pays que nous demandons Dieu de nous aider pour les gérer’’, a formulé Elhadj Bangaly Camara.
Depuis Kindia, Amara Dji SYLLA, pour Lerevelateur224.com.
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