La relecture du code électoral de 2017 a pris fin ce vendredi 26 avril 2024, dans la préfecture de Kindia, après plusieurs jours d’intenses travaux. Des travaux qui ont réunis plusieurs partis politiques à l’exception du RPG Arc-en-ciel d’Alpha Condé, rapporte notre correspondant régional.
Après cinq jours de débats houleux sur la relecture du code électoral de 2017, plusieurs résolutions ont été adoptées et d’autres rejetées. C’est le cas par exemple du PN-RAVEC dont les acteurs des coalitions et partis politiques ont contesté par rapport au délai passé.
Interrogé sur ces circonstances, le coordinateur national de la convergence des acteurs sociopolitiques qui ont pris part au dernier cadre de dialogue dit inclusif inter-guinéen, est revenu sur les points de convergence et divergence lors de la relecture du code électoral de 2017.
‘’On était venu pour faire la relecture du code électoral de 2017, et ce code renfermait des insuffisances et des avantages, mais aussi il y a eu des points qui sont venus se greffer dessus qu’on appelle PN-RAVEC dont on a ramené dans les positions de discorde, parce qu’on est pas du tout d’accord qu’il est PN-RAVEC dans la mesure où le délai est passé. Donc, nous avons préféré dans les points de convergence, qu’il est des révisions sur le fichier de 2020 par rapport aux élections pour retour à l’ordre constitutionnel. Et tant donné que le RAVEC peut-être un programme qui peut continuer après la transition, parce que c’est une bonne chose qui va permettre à la Guinée d’avoir un fichier propre. Il y a eu des points où on est d’accord et des points où on n’est pas d’abord dont nous avons mentionné et qui seront examinés ailleurs pour adoption’’, a expliqué Dr. Ibrahima sory Diallo.
Pour l’ambassadeur de la CEDEAO, cette relecture est un document important pour l’aboutissement de l’accord paraphé entre son institution et les autorités de la transition.
‘’La relecture du code électoral est un document important pour l’organisation des élections. Or, la CEDEAO depuis 20 octobre 2022, a eu un accord avec la Guinée sur la transition et le point d’aboutissement de cet accord c’est des élections. Qui parle d’élection, parle des fichiers électoraux. Donc, ce fichier qui vient d’être examiné est un document important des 10 points du chronogramme de la transition’’, a rappelé l’ambassadeur de la CEDEAO en poste à Conakry.
Venu représenter le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation pour la clôture de cet atelier, le secrétaire général du MATD, a, dans son discours, réitéré l’importance de cet atelier qui permettra selon lui, d’aboutir à un retour à l’ordre constitutionnel.
‘’Pour le retour à l’ordre constitutionnel, nous avons un certain nombre de législations réglementaires à établir qui constitueront les bases des élections futures. Cet atelier a réuni les acteurs socio-politiques, les acteurs des départements sectoriels, en vue de discuter, voir les faiblesses de ce document et voir comment l’améliorer et l’adopter à la réalité actuelle des choses. Donc, nous avons réuni tous ces acteurs, afin que nous puissions au sortir de là avec un document consensuel et qui va être amendé, puisqu’il sera aussi présenté à un autre niveau qui regroupera plus d’acteurs’’, a déclaré Moustapha kobèlè Keita.
Depuis Kindia, Amara dji SYLLA, pour Lerevelateur224.com.