A Macenta, les travaux de bitumage des voiries urbaines promis par le gouvernement du Général Mamadi Doumbouya, ne connaissent aucun avancement. Une situation qui sucite beaucoup de réactions au sein de la jeunesse de la commune urbaine de Macenta.
Des jeunes que notre correspondant a rencontrés ce mercredi 17 avril 2024, plaident auprès de l’Etat, pour la reprise des travaux arrêtés il y a plus d’un an.
‘’Le problème de notre route, on a vu des gens qui sont venus de la société SOMACO. Ils sont venus qu’ils vont travailler sur la route, ça fait maintenant plus d’un an. Ils ont saccagé nos maisons, nos magasins et boutiques, mais jusque-là, rien n’est fait encore. Quand on prend d’ici jusqu’à Kolacoudou, ça c’est 4km et encore vers l’hôpital préfectoral, on n’a rien vu encore, franchement on souffre sur la route.
D’ici à Kolacoudou, c’est 5000 GNF, mais quand tu prends aller comme retour, ça peut consommer jusqu’à un liter et un litre actuellement c’est 15.000 GNF. Donc, on souffre vraiment’’, s’est lamenté Moussa Fofana conducteur de mototaxi.
Vu le calvaire que traversent les usagers, ce conducteur de mototaxi demande au gouvernement de leur venir en aide.
‘’C’est une doléance qu’on demande auprès de l’Etat. La souffrance qu’on a aujourd’hui est liée à l’état des routes de la commune urbaine de Macenta. Donc, nous supplions le gouvernement de nous aider à avoir au moins le bitumage des routes de la ville’’, a-t-il interpellé.
Quant à Moussa Bamba, venu de l’école pour conduire sa moto, afin de surmonter ses besoins scolaires, il demande au gouvernement de respecter sa promesse.
‘’Moi, en tant qu’élève et conducteur de mototaxi, comme le gouvernement a déjà dit qu’ils vont goudronner la route, or, nous voyons que la route n’est pas encore goudronnée, donc, moi, mon souci, est que le gouvernement réalise sa promesse. Si la voirie urbaine est dans cet état, c’est pas du tout bon ça, des conséquences sont lourdes.
Quand il pleut, il y a souvent l’inondation de la route. Et du coup, la route est coupée complètement et s’il en est ainsi, on est obligés de garer pendant des heures et quand on gare, ce n’est pas bon aussi pour nous’’, a déploré Moussa Bamba.
En attendant que ces interpellations ne tombent dans de bonnes oreilles, ce sont les habitant de Macenta qui vont continuer à garder leur mal en patience.
Depuis N’Zérékoré, JOB BEAVOGUI, pour Lerevelateur224.com.