A l’image des autres formations politiques du pays, le parti de Sidya Touré, a aussi tenu ce samedi 10 février 2024, son assemblée générale hebdomadaire, à son siège, sis à Matam Lido. Une assemblée présidée par Cécé Loua.
Au cours de cette rencontre des partisans de l’ancien premier ministre, l’UFR n’a pas manqué d’exprimer son inquiétude dans la conduite de la transition, notamment dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle constitution, conduisant à des élections libres et transparentes.
Selon Mouctar Kalissa, secrétaire général adjoint du conseil national des jeunes de l’UFR, tout ce que le général Mamadi Doumbouya avait énuméré dans son discours du 5 septembre 2021, n’a pas été respecté.
‘’Tout ce qu’il avait énuméré dans le discours, est-ce que ses actes là se trouvent aujourd’hui sur le terrain ? Je dirais non ! Donc, par rapport à la constitution, je dirais que c’est un débat qui n’est pas tenable. Le mieux ici, c’est de faire recours à la constitution de 2010, c’est l’une des meilleures constitutions que notre pays détient aujourd’hui. La meilleure façon pour nous, c’est de changer certains passages, parce que les générations changent, mettre ça à la réalité du jour. Mais aucun Guinéen ne te dira aujourd’hui qu’il a des informations par rapport au déroulement du chronogramme des élections, personne ne connaît. À vrai dire, le CNRD n’a pas envie d’aller aux élections’’, a-t-il déploré, avant d’ajouter ceci : ‘’Ils ont eu une année bonus. Il y a eu deux ans qu’eux-mêmes se sont octroyé. Mais dans les deux ans là, on a terminé une année, deux mois, rien n’est fait en ce qui concerne le chronogramme d’une élection libre et transparente. Le colonel Mamadi Doumbouya d’ailleurs n’en parle même pas, il n’en parle pas, parce que tout ce qui se passe aujourd’hui là, le vrai problème, c’est lui. La liberté d’expression, c’est un ministre qui a pris la décision, mais est-ce que le ministre peut prendre une décision comme ça là, sans que cette décision ne soit approuvée par le président de la République ? Je dirai non. Donc, il doit libérer les Guinéens aujourd’hui, pour qu’on aille aux élections, parce que plus la transition dure, plus les problèmes vont s’accumuler et ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui dans le pays est grave’’, a-t-il fustigé.
Gnama KABA, pour Lerevelateur224.com.
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