En Guinée, depuis plus d’un mois, l’accès à internet notamment sur les réseaux sociaux, est presque impossible, sans l’utilisation d’un VPN. En plus de cette situation alarmante, plusieurs médias privés sont la cible de la junte au pouvoir. Les ondes des radios privées sont brouillées, des chaînes de télévisions retirées des bouquets Canal+ et Startimes.
Et, visiblement, ces restrictions affectent même le fonctionnement normal des activités des diplomates accrédités. Ces derniers l’ont fait savoir ce mercredi 10 janvier 2024, au ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger.
Alors que la situation perdure, et que la crise de carburant est venue envenimer les choses, comme s’il n’en était pas de trop, la cheffe de la délégation de l’Union Européenne en Guinée a attiré l’attention des autorités de la transition, à travers son homologue guinéen, Dr. Morissanda Kouyaté.
Dans un message direct et sans filtre, Mme Jolita Pons, a estimé que les restrictions imposées à certaines entreprises de presse, pose au-delà du problème de communication, celui des libertés d’expression.
‘’C’est un problème très sérieux. À part la liberté des citoyens, c’est un problème de réputation pour la Guinée. On se pose beaucoup de questions sur notamment si ces restrictions sont justifiées, proportionnées, nécessaires. En tant que pays amis de la Guinée, on se demande si ces restrictions ne sont pas contre-productives. On souhaite que cette dernière année de la transition se passe dans le climat le plus paisible possible’’, a interpellé la cheffe de la diplomatie européenne en Guinée.
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