La situation sociopolitique au Niger continue de faire parler d’elle depuis le renversement du président Mohamed Bazoum le 26 Juillet dernier. Quelques jours seulement après ce coup d’État, la CEDEAO avait donné un ultimatum d’une semaine à la junte, pour rendre le pouvoir au risque de voir l’institution sous-régionale intervenir par la force, pour rétablir l’ordre constitutionnel.
Joint au téléphone ce lundi, 07 août 2023, par notre rédaction, le président du Bloc libéral estime que la CEDEAO aurait d’abord pu engager des négociations avant d’annoncer des mesures.
‘’Je crois qu’ils ont mis la charrue avant les bœufs. Avant de mettre sur la table des menaces d’intervention militaires, il aurait fallu d’abord commencé par envoyé des gens, s’assurer qu’on comprenne les problèmes de la même façon et qu’on amène les acteurs sociaux et politiques à se parler, et écouter ceux qui reviendraient de ces missions de bons offices pour comprendre mieux le problème, avant de s’aventurer sur des déclarations ambiguës mettant en avant l’intervention militaire’’, a expliqué Dr. Faya Millimono.
Pour le président du Bloc libéral, la situation au Niger ‘’est une crise sérieuse. Mais les approches de solutions que la CEDEAO met en avant, ne sont pas des solutions’’, a-t-il ajouté.
Hady MINTHE, pour Lerevelateur224.com.