Au Niger, Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu dont le mandat était en cours, a été renversé par des militaires, au nom d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP). Un coup d’Etat de trop dans une sous-région en proie avec le djihadisme, mais aussi des transitions dans au moins trois (3) pays de l’espace CEDEAO, qui relance le débat sur l’avenir de la démocratie en Afrique de l’Ouest.
Depuis ce coup de force de trop, les condamnations fusent de partout. Les Nations-Unies, l’Union européenne, la France, l’Union Africaine et même la CEDEAO, ont condamné le coup d’Etat opéré contre Mohamed Bazoum, retenu jusque-là par la garde présidentielle, à l’origine du putsch.
‘’Naturellement que tout démocrate condamne le coup d’Etat perpétré contre le président démocratiquement élu du Niger’’, indique l’activiste de la société civile guinéenne, Oumar Sylla, alias Foniké Menguè.
Le Coordinateur du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), qui s’est confié à un journaliste de notre rédaction, déplore la volonté des hommes en treillis de s’accaparer depuis un certain temps du pouvoir.
‘’Cet appétit boulimique du pouvoir à l’image des années 60 dont les militaires africains font preuves aujourd’hui, devient préoccupant pour les acquis démocratiques en Afrique’’, s’inquiète-t-il, avant d’appeler à un retour à l’ordre constitutionnel au Niger.
‘’Vivement le retour immédiat à l’ordre constitutionnel au Niger et de tous les pays africains où se passent actuellement les transitions militaires’’, a interpellé Oumar Sylla alias Foniké Menguè, qui séjourne à l’extérieur pour des raisons de santé, depuis sa sortie de prison.
Madiou BAH
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