La récente liberté conditionnelle accordée aux cadres du principal parti de l’opposition (UFDG) qui avaient passé 248 jours à la maison Centrale de Conakry, fait rappeler à Mamadou Sylla son incarcération sous le regime de Lansana Conté dans un dossier où il était accusé de prévarication de deniers publics.
Ce samedi 17 Juillet le chef de file de l’opposition parlementaire, indique que la prison n’est pas faite pour tout le monde.
C’était dans un entretien qu’il a accordé au site lerevelateur224.com.
« J’ai été victime comme eux (Ousmane Gaoual Diallo, Ibrahima Cherif Bah, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah ndlr). J’étais sous contrôle judiciaire. Partout où il y avait frontière, j’étais interdit de la franchir (Aéroport, Port) Port de Kamsar et même le KM 36 aussi. J’étais accusé dans un dossier où les gens disaient que je devais de l’argent à l’Etat et finalement, cela a été jugé ‘’non lieu ‘’ je suis sorti victorieux dans ce dossier. On m’avait arbitrairement enfermé, c’est pourquoi je sais que quand quelqu’un est en prison, j’ai de soucis pour l’intéressé parce que je sais que la prison n’est pas facile. N’importe qui ne doit pas aller en prison surtout les personnalités qui sont habituées à certains conforts » a rappelé le chef de fil de l’opposition parlementaire.
Moussa Rama