Dans un communiqué tendancieux, délassant et partisan rendu public hier Vendredi 10 Juillet 2021, les ONG Tournons la Page (TLP)-Guinée et l’Organisation des Droits de l’Homme et du Citoyen (OGDH), en plus de demander désespérément la libération des prisonniers en conflit avec la loi et incarcérés depuis un moment, appellent l’Etat guinéen notamment à ‘’Abroger toutes les sanctions pénales qui criminalisent la publication de fausses nouvelles, l’insulte et l’offense au Chef de l’Etat…. ’’
La question que plus d’un patriote guinéen se pose aujourd’hui est la suivante: comment des ONG peuvent demander l’abrogation des sanctions pénales criminalisant la publication de fausses nouvelles et les injures au Chef de l’Etat ? En quoi ces sanctions pénales dérangent-elles ces organisations?
Les sieurs Ibrahima Diallo et Souleymane Bah, responsables de ces deux structures, viennent de mettre une fois de plus à nu leur motivation réelle. La lutte de ces deux individus c’est d’ouvrir la voie à ceux qui s’attaquent au Président de la République et aux symboles de l’Etat pour leur permettre d’installer la chienlit dans notre pays.
Est-ce que ces ONG sont vraiment responsables ? Soutiennent-elles la publication et la diffusion de fausses informations pour intoxiquer les opinions nationale et internationale ? Soutiennent-elles que des individus se permettent d’insulter le Chef de l’Etat ?
Mais quoi de surprenant, surtout quand cela vient des personnes dont le militantisme ne fait l’ombre d’aucun doute désormais ?
Ces ONG passent tout leur temps à saper négativement l’image de notre pays dans l’espoir de mobiliser les Institutions Internationales autour de leur lutte subjective.
Plus loin, ces deux ONG ayant un fort penchant pour l’Opposition guinéenne demandent aux autorités de ‘’veiller à ce que la liberté d’expression et de manifestation soit respectée conformément aux normes régionales et internationales’’.
Que ces organisations partisanes cessent de se moquer de l’intelligence des guinéens. La liberté d’expression n’est aucunement le libertinage dans les expressions.
En effet, la liberté d’expression a connu de telles avancées en Guinée que certains concitoyens ne font plus la différence entre elle et le vagabondage dans les expressions.
Bien que consacrée par l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, la liberté d’expression comporte des limites. Elle ne signifie pas du tout qu’on a le droit de tout dire.
Nul besoin de rappeler ici que ce droit est restreint par certaines conditions qui interdisent l’injure, la diffamation, l’incitation à la haine raciale, à la violence physique contre les individus.
Loin de moi une quelconque intention visant à enfoncer davantage ces politiques ayant des démêlés judiciaires depuis un bon moment, mais il faut reconnaitre qu’il y a eu de l’excès notamment dans leurs communications. Pour preuve, ceux qui ont bénéficié récemment de la grâce présidentielle l’ont non seulement reconnu, mais aussi ont présenté des excuses au Chef de l’Etat et au Peuple de Guinée. Mamadi Condé alias Madic100 frontière l’a incessamment dit sur les antennes des radios à sa sortie de prison.
En plus de reconnaitre qu’ils ont été excessifs dans leurs propos, ces anciens prisonniers ont tous soutenu, contrairement à ce qu’avancent ces ONG dans leur Communiqué d’hier, qu’ils n’ont pas été mal traités à la maison carcérale.
En clair, les rapports et communications de ces deux organisations partent dans un seul et unique sens : fortifier les opposants, notamment Cellou Dalein Diallo, dans leur démarche de dénigrement contre le régime du Professeur Alpha Condé.
D’ailleurs, qu’est-ce que ces ONG ont fait quand Ousmane Gaoual Diallo a affirmé en France ‘’qu’il n’est pas interdit de tuer un président ?’’ Qu’est-ce qu’elles ont dit lorsque les membres du FNDC ont demandé à leurs partisans et aux militants de l’Opposition de s’attaquer aux forces de l’ordre, aux édifices publics, aux stations-services, aux trains, aux autorités, en un mot à tous les symboles de l’Etat?
Avez-vous vu une fois ces deux structures condamner les agissements des militants de l’opposition sur l’axe? Ou les avez-vous vus dénoncer des cas d’assassinats sur les forces de l’ordre et de destructions d’édifices publics et privés?
À vrai dire, il serait préférable ces deux ONG changent d’appellation. La dénomination qui leur sied le mieux est: ‘’ L’Organisation Guinéenne pour la Défense des Droits de l’Opposition, principalement l’UFDG’’, car elles ne défendent, sous plusieurs formées voilées, que les intérêts de l’opposition politique guinéenne, principalement l’UFDG, aujourd’hui en perte de vitesse.
Sayon MARA, Juriste