En marge de l’annonce de la sortie de son 6ème album international, ‘’Human Supremacy’’, prévue le 4 juin 2021 en France mais également sur toutes les plates formes de téléchargent légales,
Mohamed Mouctar Soumah‘’ Takana Zion’’ a énuméré quelques difficultés auxquelles est confrontée l’industrie musicale guinéenne.
Parlant de la musique guinéenne dans l’ensemble, il précisera que l’industrie musicale est aujourd’hui morte en Guinée.
‘’Avant, quand on enregistrait des albums, Zion prophète, Rappel à l’ordre, on avait CDS production sur place, on avait Amacif, on avait Gris Gris production depuis des temps. Donc à chaque fois qu’on enregistrait des albums, il y’avait toujours un grand producteur qui venait acheter cet album et ensuite, le mettre sur le marché tout en garantissant le droit avec eux à travers le Bureau Guinéen des Droits des auteurs. Aujourd’hui cette industrie est morte. Il n’y a personne qui achète des CDs », regrette l’artiste.
Selon le reggae man, la musique nourrit difficilement son homme de nos jours.
« Les artistes vivent essentiellement des plateformes de téléchargement légales comme Spotify, Deezer ou sur YouTube pour ceux qui ont pu monétiser leurs comptes YouTube. Sinon, c’est essentiellement des concerts et il y en a plus à cause de Coronavirus.
Donc, c’est très difficile pour des artistes surtout ceux qui ont le courage d’investir autant d’argent dans la musique et de pouvoir vivre ensuite de leur travail », a le concepteur de Zion Prophète.
A noter que le coût de l’album Human Supremacy (Suprématie Humaine) s’élève à hauteur de 60.000 dollars et le disque sera vendu à titre symbolique à 500 euro soit 5 millions de francs guinéen à travers le monde.
Moussa Rama