Le Secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines (UFR) a réagi ce mercredi 19 mai sur la non-participation de la Guinée au sommet de sur la relance des économies africaines durement impactées par la pandémie à COVID-19.
L’honorable Saikou Yaya Barry, pense qu’avec cette absence du pays à ce grand rendez-vous, le pays est isolé.
« Je crois que ça lui fait très mal parce qu’il aime les grandes messes. Paraître devant des publics et dire que la Guinée se porte bien. Mais aujourd’hui, on se rend compte que nous sommes fermés, le pays est isolé par sa volonté et la volonté de son système. Quand vous étiez dans un État démocratique et que vous aviez souscrit à cela, par les accords de Cotonou pour la bonne gouvernance et la démocratie, vous aviez signé des conventions avec des organisations telles que la francophonie, vous devez respecter ces accords. Si vous ne les respectez pas, les conséquences sont là. Et c’est pourquoi aujourd’hui, la Guinée est fermée. Nous sommes dans un pays isolé et on veut faire croire à certains nationalistes mal informés pour dire que nous devrons avoir notre indépendance dans tout. Mais on ne peut pas l’avoir car nous sommes dans un monde d’interdépendance”, précise Saikou Yaya Barry avant de porter des accusations contre le locataire du Plais Sékhoutouréyah.
‘’ L’argent que nous avions, s’il n’avait pas pris ça pour organiser des élections, la communauté internationale suivant les règles allait nous aider à les organiser. Il y a cet argent qu’il (Alpha Condé, ndlr) pouvait nous permettre de faire des pistes rurales, des hôpitaux, des centres de santé ou des écoles. Et il a plus à lui de prendre l’argent qui doit nous permettre à avoir un développement minimum pour organiser ces élections et se maintenir au pouvoir. Et cela n’enchante pas la communauté internationale de voir des prisonniers politiques à notre temps pour des délits d’opinion. C’est incroyable quand-même dans notre pays’’, s’étonne cet ancien parlementaire et secrétaire exécutif du parti de l’ancien Haut Représentant du Chef de l’État, Sydia Touré.
Moussa Rama