Ce jeudi 22 avril l’humanité célèbre la journée mondiale de la terre.
Une occasion de rappeler l’importance de la nature et de la préservation de la planète mais aussi de sensibiliser les populations sur les thématiques environnementales.
En guinée, cette journée passe inaperçue, aucune célébration encore moins une déclaration.
Pourtant, notre pays est menacé par l’avancée du désert avec le tarissement de plusieurs sources d’eau.
A cette occasion, notre rédaction a joint le point focal national de la convention des nations unies sur la lutte contre la désertification qui a tiré la sonnette d’alarme.
‘’L’avancée du désert en guinée se fait sentir présentement dans la région Kankan, puisse que y’a de ces moments où la température peut aller jusqu’à 43 degré et au Burkina actuellement ça peut aller jusqu’à 45 degré. Y’a pas beaucoup de différence maintenant, donc le désert avance et si aucune initiative n’est prise par le gouvernement guinéen à travers le ministère de l’environnement des eaux et forêts, le désert est en train d’avancer avec pour cause la dégradation des terres. Si nous prenons aujourd’hui les préfectures de Siguiri et Mandiana où l’orpaillage artisanal est en train d’avancer à grand pas et qui dégrade d’énorme superficie de terre à perte de vue qui sont même irrécupérables, il faut voir combien de fois le pays est exposé à l’avancée du désert. L’agriculture itinérante sur brulis est aussi l’une des causes principales de la dégradation des terres. Il faut que la guinée prenne des dispositions pour freiner l’avancée du désert ,‘’ alerte Kadiata Madi Diallo.
A en croire notre interlocuteur, des politiques ont été élaborées et mises en œuvre par le gouvernement guinéen à travers le ministère de l’environnement des eaux et forêts, comme par exemple : le plan national de l’action de lutte contre la sècheresse élaborée en 2012.
Ibrahima Camara
622720332