C’est une garantie débarrassée de toute velléité démesurée et boulimique du pouvoir que Cellou Dalein Diallo a apporté sur les ondes d’une radio de la place.
Il s’y est engagé et a réitéré sa décision, qu’une fois au pouvoir, avec tous les leviers de commandement, il ne sera pas animé d’une quelconque vengeance.
Malgré les séquestrations, les humiliations, l’injustice, les tueries et les emprisonnements arbitraires dont ses militants et lui sont victimes, Cellou s’engage à pardonner et à fédérer autour de lui tous les guinéens, peu importe leur obédience politique .
Dans un ton avec empreint d’assurance, lequel frôle la sincérité, le sérieux et la conviction, l’homme, sans volonté de nier, de renier l’histoire ou le fait qui attise les rivalités des mémoires, mesure la nécessité absolue du pardon, de la réconciliation nationale, de la création d’une communauté nationale de valeurs, de principes autour d’un destin commun et d’une ambition collective.
Une fois Président, Cellou promet et jure devant Dieu et les hommes qu’il n’instaurera pas un système de revanche ou de chasse aux sorcières.
‘’Je privilégie le pardon et la réconciliation. Même ce qu’on m’a fait personnellement, je donnerai l’exemple dans le pardon pour que les Guinéens oublient ce passé douloureux et qu’on s’engage dans un nouveau départ’’, a déclaré solennellement Cellou Dalein Diallo.
Un Mandela ne se décrète pas, c’est dans le comportement et dans le discours.
Et Cellou est bien parti !
Oumar Diawara.