C’est une grande délivrance pour le secteur de la culture. Le départ de Bantama Sow à la tête de ce secteur hautement stratégique est le plus cadeau qu’offre le Chef de l’État au monde de la culture.
La décision avait trop duré d’ailleurs mais mieux vaut tard que jamais.
Le Président Alpha Condé a, pour une des rares fois, pris une décision acclamée des deux mains et à un rythme non stop. C’est la fête au village, Bantama quitte sans compassion de ses anciens collaborateurs non pas pour son niveau qui laisse à désirer mais pour ses caprices et autres mauvaises humeurs.
Avec son départ, le secteur de la culture va enfin souffler et s’épanouir avec un nouveau dynamisme.
Tout le monde savait, même si chacun gardait le silence que le département des Sports couplé à la Culture et le Patrimoine historique était un boubou qui pesait lourd sur les épaules de l’ancien sortant de la prestigieuse université de Harvard mais qui malheureusement dont le nom ne figure nulle part.
Diriger un ministère aussi important que celui des Sports et de la Culture ne requiert pas que le gros diplôme mais des aptitudes intrinsèques de management et de savoir-vivre en équipe. Bon, Bantama Sow est l’opposé de toutes ces valeurs.
Sa proximité avec le Chef de l’État était le fondement de la légitimité de son autorité qu’il exerçait avec arrogance ou le mépris des autres pour lesquels, l’homme n’avait aucun égard.
Le décret de ce soir casse le mystère autour de sa personne. Lui qui se croyait intouchable et indéboulonnable vient de subir la raison du seul et unique détenteur du pouvoir décrétal.
Bantama Sow est certes Ministre mais amputé, et avec moins de responsabilité.
Le Chef de l’État vient de placer l’homme au poste où il fera moins de dégâts, pour ne pas dire zéro dégât.
Reste à savoir s’il pourra s’entendre avec ses collaborateurs. Chacun est libre de pronostiquer.
Marouane.