Comme d’habitude, l’État guinéen offre chaque année des bourses d’études aux meilleurs bacheliers pour continuer leurs cursus universitaire dans des pays étrangers comme Maroc. Le royaume chérifien qui a offert 250 places à l’État guinéen dans le cadre Coopération bilatérale entre les deux pays liés par l’histoire, éprouve des difficultés à avoir la liste complète des bénéficiaires, selon un courriel en date du 1er décembre 2020, relatif au quota attribué à notre pays.
Pour cette année, les choses semblent être compliquées, depuis près de 3 mois maintenant que les étudiants guinéens qui devaient recevoir ces bourses sont orphelins de correspondant à l’office national des bourses qui fait sourde oreille malgré les nombreuses interpellations, nous fait savoir l’un des bénéficiaires alors que les autres pays ont déjà entamé les démarches auprès du royaume.
“J’ai été lauréat avec 15 de moyenne, mais jusqu’à présent je n’arrive pas à avoir ma bourse. L’ONAB jusqu’à à l’heure actuelle, ne parvient pas à nous dire ce qui se passe autour de cette affaire. Chaque fois qu’on part là-bas, ils nous disent de patienter. Maintenant que toutes les écoles sont ouvertes et nous nous sommes là, on a plus d’espoir. Ils n’ont qu’un seul prétexte, la pandémie de coronavirus. Pourtant cette maladie n’a pas empêché l’arrivée de certains boursiers d’autres pays au Maroc. Dans notre groupe aucune personne n’a bougé’’, témoigne Marcel Tolno, porte-parole des boursiers guinéens.
Au niveau de l’ONAB, c’est un silence radio. Personne n’ose évoquer le sujet qui semble être une patate chaude.
Iso Abdoul Latif