Ils sont arrivés au pouvoir en même temps. Ils ont connu presque le même parcours. Chacun d’eux, était un symbole d’espoir et d’espérance démocratique pour son pays respectif.
Mais Issoufou est plus fort, plus courageux que le Pr. Alpha Condé et ( PRAC) et le Président Alassane Dramane Ouattara ( PRADO).
Le Niger sera cité parmi les pays de démocratie en voie de construction avec à la clé, l’alternance démocratique. Les signes sont bons et l’espoir d’une pérennisation est forte dans ce pays en proie aux instabilités institutionnelles. Ce, grâce à Mamadou Issoufou, l’homme d’une éthique de conviction invariable.
Sa détermination n’a pas été entamée malgré le reflux démocratique qu’a traversé la CEDEAO avec l’épidémie de nouvelle constitution et de nouvelle république.
Mais il a tenu bon et s’est abstenu avec la plus grande convenance de responsabilité dans un contexte de tourbillon révisionniste avec ses sirènes de malheurs et de malédictions.
L’histoire retiendra, qu’au Niger, ce n’est pas la raison d’État qui l’emporte en toute situation. C’est aussi et surtout l’éthique des valeurs et l’élégance de l’intelligence.
Issoufou n’a pas été qu’un Président d’un pays. Mais il est pour toujours ce ‘’ Grand Président’’.
Son nom est inscrit en lettre d’Or dans le Panthéon de l’histoire des démocrates vrais.
N’est pas démocrate qui le dit mais qui prouve dans les actes !
Doura Sow