Le procès des douloureux évènements du 28 septembre 2009 s’est poursuivi ce mardi 4 juin 2023, au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry avec les plaidoiries de la défense.
Ce sont les avocats du colonel Moussa Thiegboro Camara qui défilent à la barre pour tenter de convaincre le tribunal de l’innocence de leur client. Me. Lancinet 3 Camara est déjà rassuré que la partie civile a échoué face son client, par manque de preuves concrètes dit-il.
‘’Pendant le début de ce procès, j’avais dit à tous mes confrères de la partie civile, qu’ils allaient échouer. Parce que je voyais déjà leurs stratégies. Vous conviendrez avec moi que nous n’avons pas d’expérience, ni les avocats, ni les juges n’avaient eu l’expérience avant ce procès pour la gestion d’un procès de crimes de masse. Et crimes de masse impose l’administration de preuves et cette administration de preuves impose une certaine technologie. Si on ne veut pas mentir, si on ne veut pas agresser la morale, la technologie, il n’y a rien d’autre de tout ça’’, a-t-il déclaré.
Plus loin, l’avocat soutient que rien n’incrimine le Colonel Moussa Thiegboro Camara, car dit, ‘’la présence d’un cadavre, la présence d’une victime, ne signifie pas qu’il y a une infraction. Vous avez l’obligation de prouver que la personne que vous reprochez avoir causé un acte, que c’est elle qui a posé l’acte’’, a-t-il argué, bottant ainsi en touche les réquisitions de la partie civile et du ministère public.
Mohamed FOFANA, pour Lerevelateur224.com.