À l’instar des autres préfectures de la Guinée, celle de Mamou se prépare aussi conséquemment pour affronter les épreuves des examens nationaux session 2023-2024. Ce lundi, 13 mai 2024, notre correspondant régional a fait un constat au lycée et collège Elhadj Aboubacar Doukouré.
Dans cet établissement, plusieurs candidats au baccalauréat unique nous ont rassurés de leurs préparations, afin de décrocher ce fameux sésame qui leur permettra d’accéder à l’université.
‘’On peut jamais être prêt à 100%, mais au moins, je suis prête à 80%, parce que vu l’approche du baccalauréat, la majorité des candidats sont prêts. Ce que je peux dire au gouvernement, c’est de se focaliser sur les sujets que nous candidats avions vu en classe, et aussi même si c’est des sujets d’actualités, mais qu’ils puissent être en rapport avec le programme. Et aussi, nous prions le gouvernement de ne pas choisir les sujets qui nous donnent des maux de tête en classe.
À Mamou ici, nous travaillons nuits et jours pour honorer nos parents et nos maîtres à l’issue des examens nationaux. Parce que nous voulons que cette année, l’école Doukouré se distingue parmi les autres établissements en terme du nombre d’amis du brevet comme au bac’’, a souhaité Hadja Fanta Camara, élève en terminale sciences sociales.
Même son de cloche chez Alphadjô Kéita, un autre candidat, qui dit être aussi prêt à affronter les épreuves. ‘’Au niveau de la préparation, malgré que nous avons enregistré des crises au mois de décembre et nous avons raté quelques semaines de cours, mais avec les méthodes proposées par les professeurs, qui consistent à prolonger un peu les heures de cours, afin de venir faire les cours de rattrapage, nous avons fini le programme. Il ne nous reste qu’en français et ça aussi, il ne reste qu’un tout petit peu. Sur ce, nous sommes en train de multiplier les révisions dans toutes les matières à l’école comme ailleurs.
Souvent, on part à la forêt de boulbinet pour réviser. Donc, niveau préparation, nous sommes fin prêts pour affronter les épreuves de fin d’année, afin d’accéder à l’université. Par rapport aux professeurs, je dirai Dieu merci, chacun dans sa matière, fait de son mieux, il faut le dire comme ça, parce que dans ce monde, le parfait n’existe pas. C’est seulement que nous avons du mal à comprendre certaines parties dans certaines matières. Mais cela ne veut pas dire que les professeurs n’expliquent bien leurs cours. Nous avons des lacunes en histoire, géographie et en philosophie. Mais comme je l’ai dit, on n’accuse personne, parce que chacun explique en fonction de son niveau de compréhension de son programme’’, a-t-il expliqué.
Selon notre interlocuteur, le département doit composer des sujets en fonction des programmes enseignés en classe. ‘’Ce que je peux dire au département, c’est de rester dans le cadre des programmes enseignés en classe. Et en tant que candidats, nous ne sommes pas aussi contre les sujets qui portent sur l’actualité dans notre pays et ailleurs dans le monde. Puisque quand on prend le choix des sujets, c’est le cycle qu’on évalue. C’est-à-dire, pour le baccalauréat, c’est de la 11ème année jusqu’en terminale. Et j’ai envie aussi d’interpeller mes camarades candidats, lesquels j’entends souvent dire, le département est parti hors du programme pour prendre le sujet. Mais je veux signaler un cas particulier. Un élève des sciences sociales, n’est pas cet élève qui est esclave des mots de son professeur. Si l’actualité à des liens étroits avec le programme, le département peut prendre. Parce qu’un élève des sciences sociales doit être toujours prêt et ne jamais se contenter uniquement de ce que le maître lui a enseigné en classe, mais d’aller au-delà’’, a-t-il lancé.
Depuis Mamou, Ibrahima Molota SOUMAH, pour Lerevelateur224.com.
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