En marge de sa conférence de presse ce 10 mai, à la maison commune des journalistes, le Coordinateur national des forces sociales de Guinée, Abdoul Sackoa lancé une invite à tous les acteurs sociopolitiques du pays pour procéder à la rupture du contrat social les liant aux autorités de la transition.
Cet acteur de la société civile guinéenne, visiblement agacé de la conduite de la transition, invite toutes les plateformes de dénonciation à sortir de la dénonciation, pour agir, afin de contraindre le CNRD, car c’est lui-même qui a violé les clauses du contrat.
‘’La première invite que je lance à l’endroit de toutes les plateformes, c’est de sortir de l’attentisme ou de l’hypocrisie qui consiste à dire quand nous allons avoir l’évidence que le CNRD ne veut pas respecter le chronogramme acté librement avec la CEDEAO et que nous avons accepté volontiers. Les différentes plateformes qui dénoncent doivent sortir maintenant de la dénonciation et de dire ensemble les autorités ont rompu le contrat social qui nous lie à elles. Les autorités ont violé les clauses du contrat à travers lesquelles elles ont bénéficié de notre soutien le 05 septembre. Nous rompons de notre côté le contrat, parce qu’elles ont été les premières à violer et cela consiste à ne plus les reconnaître et à mobiliser les populations dans ce sens-là au respect de la charte, des conventions auxquelles la Guinée est partie, pour donner du contenu citoyen à cette rupture de contrat.
Que chaque plateforme réfléchisse et qu’on ait le courage maintenant de pousser le CNRD pour qu’il ait le courage de constater son propre échec et de faire son aveu d’impuissance. Donc, c’est de dire aux acteurs sociopolitiques du pays de procéder à la rupture du contrat social qui nous lie avec le CNRD, parce que le CNRD l’a déjà rompu. Qu’on arrête de se voiler la face maintenant, car le CNRD nous a dit à travers le PM et d’autres opportunités qu’ils n’ont aucune volonté, aucune possibilité, aucune capacité, aucune vision de respecter leurs engagements’’, a-t-il lancé.
Gnama KABA, pour Lerevelateur224.com.