Dans la quête de la justice dans le dossier des douloureux événements du 28 septembre 2009, le procès s’est poursuivi ce lundi 25 mars 2024, au tribunal criminel de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry. Venus dénombrés, les avocats de la défense ont demandé un sursis à statuer au tribunal.
Sans surprise, cette demande a été acceptée par le tribunal en charge du dossier. Par conséquent, l’audience du jour a été renvoyée sine die, le temps pour la cour d’appel de trancher sur ce recours. Me. Lancinè Sylla de la défense a, à sa sortie du tribunal, exprimé son sentiment de satisfaction vis-à-vis de cette décision rendue par le juge Ibrahima Sory 2 Tounkara.
‘’C’est une décision de sursis à statuer qui vient d’être rendue par le tribunal criminel de Dixinn délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. A la dernière audience, vous savez que ce tribunal a joint au fond l’examen de la question de requalification requise par le ministère public et une partie des parties civiles.
C’est en raison de l’effet suspensif de ce recours, que nous avons introduit aujourd’hui, nous avons sollicité et nous avons obtenu le sursis à statuer en attendant une décision de la cour d’appel sur le bien ou le mal fondé dudit recours. Nos clients ne sont pas pressés pour être jugés dans un cadre qui ne les offre pas les garanties d’un procès juste et équitable. Nous sommes là pour défendre les intérêts extrêmement importants. Quand on est avocat de la défense, on n’a pas les mêmes intérêts que les avocats de la partie civile. Les avocats de la partie civile ne s’opposent seulement que des intérêts civils ; et actuellement, ces intérêts civils sont même pris en charge, parce qu’on parle d’une commission d’indemnisation’’, a souligné l’avocat d’Aboubacar Sidiki Diakité dit Toumba.
Mohamed FOFANA, pour Lerevelateur224.com.