La clôture des activités de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse a eu lieu ce vendredi 6 mai 2022 à Conakry.
Durant trois jours, les acteurs de la presse ont célébré la 29 fête de la journée mondiale de la liberté de la presse en Guinée à travers des panels, des débats, un concours entre les étudiants en journalisme et des communications diverses.
Dans son discours de circonstance, Rose Pola Pricemou, ministre de l’Information et de la Communication a promis de respecter et de faire respecter les recommandations issues de ces journées:
“Nous vous réitérons notre totale volonté d’être à vos côtés pour relever les défis qui nous interpellent tous. Je peux vous rassurer que les recommandations issues des présentes journées serviront de repère pour la suite de l’accompagnement et du soutien des médias par l’État amorcé depuis le 05 septembre 2021. Son excellence, le Colonel Mamadi Doumbouya et monsieur Mohamed Béavogui Premier ministre attachent du prix à la qualification de nos médias et vous exhortent encore une fois à plus de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information pour une meilleure contribution au processus de refondation de notre État afin d’établir définitivement les bases d’une démocratie inclusive à la hauteur des attentes de chacun et de tous », a-t-elle déclaré.
Allant dans le même sens que la ministre de l’Information et de la Communication, Dr Dansa Kourouma qui a présidé la cérémonie de clôture de ces 3 journées de célébration a à son tour, promis que le droit des journalistes seront respectés :
« Je peux garantir que vos droits en tant que journalistes seront respectés même si ce que vous dites n’est pas à notre faveur. Mais nous vous défendrons pour que vous puissiez vous exprimer librement », a-t-il rassuré.
En Guinée, l’exploitation des journalistes et techniciens est fréquente dans différents organes de presse. Pour palier à ce problème, le Secrétaire Général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) interpelle les nouvelles autorités quand au respect du code du travail avant d’annoncer la reprise prochaine des négociations avec les patrons de presse pour la signature de la convention collective tant attendue :
“Qui exploite un journaliste sans contrat de travail ne respecte pas la loi. Donc, l’État a l’obligation d’amener ces patrons à respecter ce que prévoit le code du travail. Dans les semaines à venir, vous allez entendre que les patrons sont réunis au tour de la table, on va relancer les négociations et aller vers ce document (Convention collective ndlr) sans lequel nous allons continuer à travailler dans une situation d’exploitation de l’homme par l’homme”, a déclaré Sékou Jamal Pendessa.
Amadou Oury Barry pour lerevelateur224.com
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