Mes dames et mesieurs, chers compatriotes
Les institutions de la République de Guinée sont dans une grande léthargie. La présiendencede la République, l’Assemblée nationale, la cour constitutionnelle, le conseil économique et Social sont moribonds. La configuration actuelle de la classe politique est exécrable. Manque de formation des acteurs, l’absence d’éducation politique, pas de conviction de la part des dirigéants et ceux qui sont à la quête de pouvoir, pouvoir et opposition marchent aveuglement sans aucun respect de leurs projets de société, dans la plus grande parjure. Les leaders de l’opposition manquent d’idées et de cohérence avec eux mêmes. Ils n’ont aucun respect pour le peuple de Guinée. Ils ont tous dérouté, car ils ne fonctionnent pas pas selon les textes préétablis.
Le Mouvement pour la Solidarité et le Développement MSD appelle à rompre avec cette pratique nocive. Il est impératif que les acteurs socio politiques se soucient du développement harmonieux à la satisfaction de la population. Les Guinéens doivent être réconciliés entre eux et conciliés avec la pratique normale de la loi. Il faut donc jouer la carte de la réconciliation.
Concernant les détenus politiques
A l’issue du double scrutin du 22 mars 2020 et la présidentielle du 18 octobre 2020, plusieurs Guinéens ont perdu la vie, d’autres mis en prison. Des responsasbles politiques et des activistes de la société civile sont détenus à la maison centrale depuis des mois sans procès. Recemment, certains d’entre eux ont bénéfié de la clémence du président de République après avoir présenté des excuses. Nous, nous félicitons de la libération de ces détenus, mais denonçons vivement la manière.
Pour la décrispation du climat que nous vivons . En tant que président du parti MSD, je demande solennellemnt le pardon réclammée pour la libération de tous les détenus politiques de commandant AOB, à Toumba DIAKITE, Ousmane Gaoual Diallo et autres.
Quant au cadre de dialogue institué par le président de la République, il userpe la fonction du gouvernement et de toutes les autres institutions de la République. On se réconcilie au tour d’une sagesse, d’une harmonie. Le dialogue, la réconciliation nationale ne sont pas que de vains mots.
C’est vrai que la vie recommande le dialogue, la concertation, le vivre ensemble. Nous trouvons indispensable que les Guinéens se concilient et se réconcilient au tours des valeurs politiques, sociales. Le dialogue est naturel et perpetuel. Le chef de l’Etat doit honorer ses engagements et respecter les Guinéens que nous sommes. Le MSD constate que selon le déroulement actuel des choses, ce dialogue commence à decevoir. Ce dialogue qui auraît pû nous sortir de la situation sociale et politique que nous traversons a une grande carence : Ce dialogue manque d’objectif, pas d’ordre du jour précis, pas d’acteurs désignés.
Pouratant, trop de Guinéens ont perdu leurs vies. Les Guinéens sont violents entre eux. Cette violence plus verbale au niveau des citoyens et physique du côté des gouvernants. Ce qui nécessite une refléxion et de concertation pour que les institutions de la République toutes fonctionnent selon les textes pré établis à la satisfaction de la population. La justice doit proclamer le droit et cesser de reprimer les indésirables des gouvernants. L’Etat fonctionnera normalement. La diversité deviendra une richesse mais pas un obstacle à la cohésion, à l’harmonie des Guinéens. La confiance entre gouvernants et gouvernés sera aquise. Cela représente le gaze de tout développement.
Des eternelles manifestations de rue ont été encore annoncées,
Le MSD reconnaît que manifester est l’un de moyens dont disposent les mécontents. Mais, il ne s’agit pas seulement de défier dans la rue. Par le passé, nous avons vu que ceux qui appellent à manifester dans la rue n’ont aucun contrôle sur leurs militants et ne les respectent pas d’ailleurs parce qu’ils finissent toujours par accepter ce qu’ils ont réfusé au début. Il est vrai que le pouvoir n’a aucun argument valable pour interdire les manifestations, le pouvoir est assis sur le mensonge et la cupidité, mais nous pensons que dire qu’il faut sortir pour manifester pour la libération des prisionniers est trop tard. Depuis combien de temps ils sont incarcérés à la maison centrale ? Manifester ne changera à rien. Les anciennes manifestations de l’opposition ont montré leurs limites. Il faut que ces leaders trouvent d’autres stratégies pour se faire entendre.
Le parti Mouvement pour la Solidarité et le Développement reste attaché aux valeurs, moeurs et coutumes, de notre peuple et des populations ; à la Démocratie et à l’Etat de droit.
Vive la Guinée !
Vive le MSD !
Je vous remercie !