La grève annoncée de la Fédération Syndicale Autonome des télécommunications et assimilés a-t-elle été suivie ce lundi 12 juillet comme annoncé par cette centrale ? Oui, selon les propos de son secrétaire général que nous avons eu au téléphone. Abdoulaye Barry fait savoir que le mot d’ordre a été respecté par les travailleurs des différents secteurs de la communication.
A la mi-journée, Abdoulaye Barry annonce que la grève lancée par sa centrale syndicale est suivie à 95% sur toute l’étendue du territoire national.
«Actuellement, sur le terrain, vous pouvez le constatez vous-même, les travailleurs ont suivi la grève, on peut dire à 95% », a-t-il annoncé et d’ajouter :
« On a mis un service minimum à certains employés qui sont en train de travailler pour les affaires courantes. Par exemple, pour la comptabilité, les ressources humaines pour gérer les salaires, comme c’est la fin du mois surtout à l’approche de la fête de Tabaski. Donc, toutes les agences actuellement sont fermées de Conakry à Yomou », a souligné ce responsable syndical.
A la veille de cette grève, Orange, la société de téléphonie mobile a rassuré ses clients du fonctionnement normal de ses services. A la question de savoir si cette annonce de cette société n’a pas d’impacte sur la grève, le secrétaire général de la Fédération Syndicale Autonome des télécommunications et assimilés indique que les agences de cette société étaient toutes fermées en ce jour de grève.
« Venez voir la société Orange, aujourd’hui, son agence est fermée ; les services ne fonctionnement pas et il n’y a pas de clients », fait remarquer Abdoulaye Barry.
Parlant de la coupure des services au niveau de communication et de la connexion internet, il précise :
« Ce qu’on a demandé aux travailleurs, c’est de rester à la maison et ils sont à la maison. On a mis un service minimum et demain également on restera à la maison pour la suite de la grève. Mais pour le moment, on est en train de gérer d’abord les employés qu’on a demandé de rester à la maison ».
La grève est illimitée et ce, jusqu’à la satisfaction des revendications qui sont entre autres, l’annulation pure et simple de l’arrêté 457 du Ministère des postes Télécommunications et de l’économie numérique, martèle le numéro de la FESATEL.
Plus loin, la fédération exige la mise en place d’un comité tripartite composé de l’Etat, du Patronat et des partenaires sociaux pour statuer sur la question de la pression fiscale sur secteur.
Moussa Rama