Les dix derniers jours du Ramadan sont aussi caractérisés par un geste fait en faveur des démunis pour qu’ils passent les meilleurs moments le jour de l’aïd. Elle est appelée ‘’Zakat’’, et est offerte à toute personnes n’ayant pas la possibilité de s’offrir un plat copieux d’une fête.
Mais comment et quand elle doit s’effectuer ? Notre rédaction a tendu le micro au chroniqueur islamique à la radio Horizon FM, El hadj Cheick Abdoul Rahim Diallo.
« Il s’agit d’une aumône qui est imposée au musulman qui remplit les conditions du jeune. Elle est perçue pour récompenser ou couronner tout le travail qui a été fait durant le mois de Ramadan. Elle est obligatoire pour tout musulman qui a les moyens. Celui qui n’a pas de moyens, c’est bien lui qui doit bénéficier de cette zakat », a clarifié Elhadj Cheick Abdoul Rahim Diallo.
Cette aumône faite aux démunis est aussi appelée aumône de rupture du jeûne. Elle est distribuée à partir de la célébration de la nuit du destin jusqu’à la veille de la grande prière. D’autres fidèles le font bien avant, mais ce geste peut avoir parfois des conséquences.
« Ça doit être payé par le chef de famille, pour lui-même, son épouse ou épouse, ses enfants et tous ceux qui vivent sous son toit qui ont jeûné, mangé. Même s’il y avait une naissance la veille de la fête, pour cette nouvelle naissance, la zakat doit être payée. S’il y’a des étrangers, on doit le faire également, et c’est pour cela, il faut attendre que le mois de Chawwal puisse être observé », souligne le chroniqueur.
La Zakat fitr se paye soit en espèce ou en nature, précise l’islamologue .
« Elle peut se payer en nature, c’est-à-dire, utiliser la nourriture la plus consommée (…) ici chez nous, c’est le riz ou le fonio à raison de 2/2 ou trois (3) kilos par personne. Maintenant, si vous n’aviez pas le riz, c’est le prix de deux(2) kilos et demi de riz ou trois (3) kilos de riz que vous donnez par personne », a fait savoir, Elhadj Cheick Abdoul Rahim Diallo.
Moussa Rama