Selon Aly Jamal Bangoura, Secrétaire Général des Affaires religieuses, la décision d’interdiction des prières nocturnes collectives fait suite au constat de l’agence nationale de sécurité sanitaire qui a tiré la sonnette d’alarme face à l’évolution du coronavirus dans le pays.
‘’ C’est le constat de l’ANSS qui a amené à prendre cette décision. Y’a eu des échanges entre mes éléments et les professionnels de la santé. Depuis le déclenchement de cette pandémie, le gouvernement a mis en place un comité interministériel présidé par le Premier ministre qui se réuni tous les lundis pour faire la situation de la pandémie. C’est pas un retard. C’est une coïncidence. Les dix derniers jours ont commencé le week-end, on ne peut pas anticiper les choses. Il faut ensemble valider les constats de l’ANSS, c’est pourquoi le lundi après la réunion, les résultats de l’ANSS ont été validés sur l’évolution de la pandémie‘’.
Face au tollé suscité par cette mesure, le Secrétaire Général des Affaires religieuses tente de convaincre.
‘’ C’est une question de temps. Le temps que les musulmans font dans les mosquées pour la prière du vendredi ça ne dépasse pas 40 minutes, tandis-que la prière nocturne se déroule de minuit à 4h du matin.’’
Pour des religieux contestataires, la décision du gouvernement est une inopportune. Aly Jamal Bangoura lui, réplique et déclare que c’est par méconnaissance de l’islam qu’ils le font.
‘’ C’est une méconnaissance des principes religieux. Parce que celui qui maîtrise bien la religion sait que la prière nocturne est une sounna du prophète Mohamed (PSL).’’
Ibrahima Camara
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