Le ministère de l’Environnement des Eaux et de Forêts à travers la direction nationale des Eaux et Forêts a procédé ce mardi 4 mai au lancement du projet de coopération régionale pour de nouveaux indicateurs de comptabilité écosystémique de l’Afrique.
Ce projet concerne 6 pays de l’Afrique à savoir : la Guinée, le Burkina, le Maroc, le Niger, le Sénégal et la Tunisie.
Djiramba Diawara est le coordinateur national du projet.
‘’ C’est une opportunité qui nous a été offerte au cours d’un atelier de formation qui a eu lieu à Montréal sur la comptabilité écosystémique. Au départ, c’était les pays membres de l’observatoire de Sahara et du Sahel qui étaient concernés mais vu l’importance de la question qui adresse à tous les pays membres de la convention sur la biodiversité.
Les pays qui sont concernés par le phénomène de la lutte contre la diversification du changement climatique, nous avons compris qu’il était bon pour nous de faire en sorte que la Guinée fasse partie de ce projet.
Ce projet est très important dans la mesure où depuis longtemps, les codes nationaux ne portent que sur la dimension économique, la dimension environnementale n’était pas prise en compte. Quand vous prenez l’apport de la forêt, l’atténuation du climat, c’est des aspects qu’on peut pas maitriser. Il faut avoir sur le plan international une approche pour pouvoir quantifier. C’est pourquoi le système des nations unies ont décidé au niveau de tous les pays à la fois de prendre en compte et la dimension environnementale et la dimension économique “.
Aboubacar Moussa camara
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