Invitée du journal de la radio Espace fm de ce lundi soir, la Cheffe de cabinet de Cellou Dalein Diallo s’est exprimée sur l’un des sujets d’actualité qui défraie la chronique ces derniers temps. C’est la détention prolongée des responsables de L’UFDG et la mort en prison de quatre militants du parti dans des conditions non encore élucidées. Nadia Nahman regrette la violence que ne cesse d’exercer l’État contre son parti avec des arrestations arbitraires, des séquestrations et de graves restrictions de liberté individuelle ou collective.
‘’L’UFDG a une pensée très profonde pour toutes ces personnes-là qui se sont battues sous les feux des projecteurs comme sous l’ombre. Permettez-moi de déplorer la mort par manque de soins de Mamadou Oury Barry aujourd’hui. On a à faire à des prisonniers politiques. Ce jeune homme qui avait seulement 21 ans était arbitrairement détenu depuis le 05 août. Il vient ainsi allonger la liste des victimes de la répression aveugle du régime liberticide de Alpha Condé. Avant Mamadou Oury Barry on a eu le vieux Elhadj Ibrahima Sow, on a eu Mamadou Lamarana Diallo, on a eu Roger Bamba, tous morts en détention. Il est quand même inadmissible de mourir en prison en 2021 pour ses convictions. Parce qu’on aurait pu éviter ce chagrin, cette douleur indicible à toutes ces veuves, à tous ces veufs et à tous ces orphelins. Donc moi, ce qui m’inspire dans la situation de mes proches collaborateurs, c’est un sentiment d’injustice, c’est un recul pour la démocratie et les droits humains dans ce pays-là. Et pour honorer la mémoire de tous ces martyrs comme ceux de nos collègues qui sont injustement détenus, le combat se poursuivra, nous sommes condamnés à le poursuivre et nous sommes surtout condamnés à l’inscrire dans la durée. Parce que je puis vous dire que les dictateurs sont des colosses aux pieds d’argile. Et qui tombent au moment on s’y attend le moins’’, a réagi Nadia Nahman de l’ufdg.
Plus de 300 militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée sont jetés en prison sans jamais être présentés à un juge, aux dires des avocats.
Mariame Lamarana Diallo.