C’est un cri de cœur des étudiants guinéens à l’extérieur qui ont bénéficié de la bourse d’étude spéciale de la présidence qui ont décidé de tirer la sonnette d’alarme. Aujourd’hui, dans différentes institutions d’enseignement dans lesquelles ils poursuivent leurs études, les empêchent de faire des examens pour les uns et d’autres pour la soutenance.
“Nos études sont perturbées pour non paiement de nos bourses. Nous sommes admis dans des universités privées étrangères qui n’ont d’égard que pour les ressources que nous déployons pour notre formation. Nombreux sont des étudiants guinéens à l’étranger qui subissent un rejet pur et dur de la part de ces universités du Maroc ou de la Chine, voire autres. Cette situation nous laisse perplexe. Depuis Avril dernier, nous attendions ces bourses qui, en dépit de permettre le paiement de nos frais de scolarités, nous soutiennent dans nos recherches, soutenances, loyers, nourritures…surtout en cette période extrêmement dure pour les pays étrangers à cause de coronavirus. Nous avons lancé des cris de cœur depuis plusieurs mois pour que les autorités guinéennes nous affranchissent de ce poids mais rien n’a été fait jusque-là. Nous demandons donc, puisque nos études sont menacées, de nous aider à nous affranchir. Nous souffrons. Vraiment’’, témoigne Charles Kpoghogomou, étudiant en Physiothérapie à Sharda en Inde.
Iso Abdoul Latif