C’est Joachim Baba Millimouno qui a annoncé la nouvelle, face à la demande pressante de certains opposants d’ouvrir un couloir de discussions pour décrisper l’atmosphère politique assez tendue.
”L’UFDG n’est pas demanderesse de dialogue, certes, mais est ouverte aux discussions sur des sujets précis. Si la main tendue et dialogue il y a, l’UFDG ne se sent pas concernée pour l’instant. On ne peut afficher une volonté de dialogue et au même moment tuer et arrêter les militants de l’UFDG et de l’ANAD, fermer nos sièges et bureaux, confisquer la liberté de voyager aux opposants et instaurer un véritable climat de terreur et de persécution. Il y a donc des préalables qu’il faille résoudre en amont”.
Cette main tendue du Chef de l’État ne rassure plus. A en croire, Joachim baba Millimouno, plusieurs dialogues ont été amorcés sans succès.
” Souvenons nous qu’il y a eu quatre dialogues politiques ces dernières années assortis de recommandations fortes. Tous ces dialogues l’ont été à la demande de l’UFDG et de l’opposition politique. C’est la preuve que l’UFDG est un parti de dialogue. Mais force est de constater que ces dialogues ont tous souffert d’un manque d’application des résolutions qui y ont découlé. Il est important de rappeler que les différents dialogues politiques ont été la conséquence des violations multiples et répétées des lois de la Republique par Alpha Condé et les gouvernants.
En substance, l’UFDG est attachée au dialogue et croit en ses vertus mais nous avons en face des personnes qui n’ont aucun sens de la parole donnée et aucun respect pour nos lois et règlements.
À quoi bon de dialoguer avec des personnes sans scrupule qui sont capables de se renier et de nier leurs propres engagements ?
Nous réitérons que notre volonté de dialoguer ne souffre d’aucun doute. Mais il y a des préalables à tout dialogue”, a écrit le deuxième responsable de la Cellule de communication de L’UFDG.
Mariame Lamarana