C’est une situation ubuesque. A kourémali, ville frontalière du Mali, située sur le territoire guinéen, connait un manque criard d’infrastructures scolaires pour le secondaire. Après les examens d’entrées en 7ème année, les élèves guinéens sont obligés de traverser la frontière pour suivre les études du secondaire dans la partie Malienne, où l’État, a construit des infrastructures scolaires. A t-on appris d’une source sur place.
‘ ‘ A Kourémali (Guinée), il n’existe qu’une seule école primaire publique et une autre privée. Aucun collège public, aucun lycée public non plus. Seul un collège privé existe avec un nombre de places très limité sans parler du coût très élevé. Les élèves guinéens qui partent suivre les études au Mali voisin. A la fin des études du secondaire, ils obtiennent des diplômes maliens. C’est une situation difficile à comprendre et à expliquer’’, affirme notre interlocuteur.
Aux dires de ce dernier, la construction d’établissements occupe peu les esprits. Toutes les attentions sont focalisées sur comment ériger la localité en sous-préfecture. Alors que : ‘’ Les habitants de ce district sont plus préoccupés par l’idée d’ériger la zone en une sous-préfecture au lieu de demander à construire des écoles pour préparer l’avenir des enfants’’, regrette t-il.
Pendant ce temps, le pouvoir de Conakry affirme avoir construit plus de 5.000 salles de classe sous Ibrahima Kourouma, ancien Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation. La question que tout le monde se pose où sont ces salles de classe ?
Iso Abdoul Latif