L’empereur, le commandant en chef et le jeune doyen, ces trois blagues du Président Alpha Condé ne sont pas bonnes. Un Chef d’État plein d’entrain et de bon sens ne devrait pas dire ça à ses hôtes surtout à des gens qui ne font pas bonne opinion.
Peut-être qu’il n’a pas mesuré l’extrême gravité d’une telle blague sous l’effet de l’enthousiasme, mais force est de reconnaître que ces superlatifs accordés ne plairont ni à Denis Sasou N’Guessou (l’empereur ) ni à Idriss Deby (le commandant en chef) encore moins à Faure Gnassingbé ( le jeune doyen).
Alpha Condé a certainement oublié que ces trois noms sont pour la démocratie d’aujourd’hui ce qu’ont été Bokassa et Hissène Habré hier.
Avait-il besoin d’un tel sarcasme alors qu’il savait mieux que quiconque que ses hôtes en matière de démocratie ne sont pas des modèles sur le continent ?
Pour de nombreux observateurs, Alpha Condé pouvait bien éviter cela. Mais comme dit l’adage : ‘’ dis moi avec qui tu fréquentes je te dirai qui tu es”.
Alpha a parlé et le monde a compris. Ça choqué mais c’est ce que tout le monde savait.
Sanfa Malal.